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Critique de LePamplemousse


Etre un parent pauvre au XIX ème siècle, ça signifiait devoir vivre aux crochets de sa famille et accepter d'être traité comme une personne n'ayant plus aucun droit, ce qui n'était guère réjouissant.
Et pour les plus fiers, cela voulait dire vivre seul mais de façon extrêmement modeste, au point que ça ressemblait beaucoup à de la misère, car lorsqu'on ne peut ni se chauffer correctement, ni se vêtir de façon digne, ni même manger à sa faim, la respectabilité et un titre de noblesse sont un bien maigre lot de consolation.
Les héros de cette série sont tous des parents pauvres, des hommes et des femmes ayant perdu leur richesse, parfois aussi leurs conjoints, et laissés à l'abandon par leur famille.
Par le plus grand des hasards, ils vont se rencontrer et s'unir pour ouvrir un hôtel tous ensemble, ce qui leur permettra non seulement de pouvoir à nouveau vivre un peu mieux et de lutter contre la solitude.
J'ai bien aimé les deux premières histoires de cette nouvelle série qui se passe au XIX ème siècle et dans laquelle l'auteure met l'accent sur les conditions de vie des oubliés de la bourgeoisie et surtout le sort des femmes, qu'elles soient veuves ou vieilles filles.
J'ai toutefois été un peu étonnée que l'auteure fasse passer toutes les femmes pour des midinettes, qui croient que l'amour naît en un regard, qui sont prêtes à épouser le premier venu pourvu qu'il ait une jolie tenue ou un portefeuille bien garni et qui ne pensent qu'à s'acheter des babioles pour agrémenter leurs robes ou leurs cheveux.
Le mode de vie de l'époque est bien décrit et de nombreux passages sont drôles, mais les femmes y sont quand même un peu trop souvent décrites comme des idiotes futiles et cupides.

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