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Critique de Zog


Zog
03 juillet 2023
Le titre du tome m'a fait peur et il est arrivé à peu près ce que j'imaginais.

J'ai beaucoup apprécié les 4 premiers tomes mais il doit y avoir un syndrome du 5e livre (cf : le porteur de lumière, tome 5 : le blanc incandescent). L'auteur établit pendant 4 livres une belle histoire assez dépaysante. Avec pas mal d'action comme je l'apprécie. Et surtout, je trouvais que tout cela était assez cohérent. On était loin de l'histoire épique où des trucs improbables, mais grandioses, peuvent arriver pour résoudre l'histoire. On était loin de la recherche du panache. On n'était pas non plus dans le livre qui ne tient que par la tension que l'auteur maintient entre le lecteur et son histoire, comme si on nous faisait des cadeaux (merci mais je n'apprécie guère les relations perverses narcissiques. Et le fait que cela soit épistolaire n'y change rien). Et bien dans ce livre vous aurez tout ça.
Je tiens à préciser que je n'ai rien contre les histoires épiques. Mais quand on commence une histoire cohérente, je trouve cela profondément regrettable de changer de style en cours de route. Je me sens trahie, surtout après 4 tomes.

Donc voilà, le livre est truffé de deus ex machinae, de raisonnement douteux, de hasard franchement discutable, etc.
Mais si vous aimez les grosses batailles et que la cohérence n'est très importante pour vous, c'est un bon livre. Personnellement, je ne lirais pas la suite. En effet, je ne vois pas comment le scénario pourrait être rattrapé au vu de l'épilogue.

Franchement, à plusieurs moments j'ai été partagé entre être profondément dépité ou impressionné par le génie de la flemme dont l'auteur a fait preuve :
Je pense que le paroxysme étant le moment où le roi Ihsan livre Çeda à la reine Meryam parce que c'est marqué dans le livre de divination de Yusam ... Deux ex machinae, bonjour

Donc voilà, pour moi La Porte vers l'Au-Delà a été de ces que l'on lit jusqu'au bout avec en tête "Nan mais il ne va pas faire ça ? À un moment, il va faire un twist et rattraper tout ça ... pitié" ou "Est-ce que ça peut être encore pire ?". Mais avec la différence notable cette fois-ci, que cela avait commencé dès la lecture du titre.
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