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Critique de gabrielleviszs


Je remercie Christine une fois de plus pour sa confiance. Zone 4 n'est peut-être pas le titre définitif, mais sincèrement, le titre je n'y prête pas attention, mais le contenu, si ! Il s'agit d'un roman écrit à la troisième personne, je crois bien que c'est le premier livre de l'auteur écrit ainsi et j'aime beaucoup sa façon d'approcher les personnages, car nous pouvons voir ce qui se passe partout, sauf dans les esprits directement, mais cela n'est absolument pas dérangeant car l'auteur nous donne des détails et descriptions qui prennent le pas sur les pensées.

Un monde proche du nôtre où le pouvoir ne fait pas tout, et les liens créés feront loi.

Dans un futur peu éloigné du notre, la terre a pris un léger tournant. Autant la technologie a pu faire des miracles, autant elle a plongé les habitants dans une sorte de chasse à l'homme, faisant en sorte de quadriller les villes par zones selon qui ils sont réellement. Félix, un jeune homme part à la recherche d'un célèbre chasseur de têtes, Black Jack, afin de lui demander de l'aider à récupérer son petit frère de trois ans enlevé par un homme sans foi ni loi. Bien entendu, cela ne sera pas un service gratuit, mais un paiement "particulier" pour une vie devenue beaucoup plus dure que celle que nous connaissons. La recherche de cet enfant ne sera que le début d'une histoire qui sort des sentiers battus, car elle cache beaucoup plus qu'un simple enlèvement : trahison, guerre, confiance, amitié, amour, espoirs, désillusions, tout y est pour donner envie au lecteur de le lire vite et bien.

L'histoire débute rapidement. Félix recherche son petit frère enlevé et doit aller retrouver un homme qualifié de sans pitié envers ses proies, qui sera tout de même prêt à se battre et engager ses hommes pour le récupérer, moyennant finances. Et quelles finances, mais je n'en dévoilerais pas plus, le contexte est bien posé et on comprend parfaitement le pourquoi du comment. Félix est déterminé, il sait ce qu'il veut : la famille avant tout quel qu'en soit le prix. Il est doué, très doué avec des lames et malgré sa fragile apparence, il est prêt à se battre pour le sauver. Sa vie n'est pas facile, comme la plupart des habitants, mais il ne cherche pas à se morfondre, au contraire, il veut avancer, sans pour autant se mettre des choses en tête. Black Jack – qu'est-ce que j'ai pu le kiffer comme homme et nom tel le jeu de cartes – est redoutable, tant par sa carrure que par sa facilité à passer partout malgré sa haute stature. Il adore les vieilles choses, les objets de collection et a un don "spécial". Même s'il ne lit pas dans les pensées, il décrypte facilement les expressions des visages et surtout a une très bonne mémoire. Ben, l'enfant enlevé, a trois ans. J'ai beaucoup aimé le voir réapprendre à vivre, à ne pas se soucier du qu'en-dira-t-on, à ne se soucier que de pouvoir jouer et profiter de son existence. Les enfants ont la vie dure et même si Félix en prend grand soin, ils doivent toujours faire attention à leurs gestes. Plusieurs personnages sont présents et sont très intéressants, comme Amélia, Arturo, Svetlana, Jonathan et bien d'autres encore. Juste deux mots sur Arturo : Bien fait !

Comme je l'ai dit à Christine, j'ai trouvé que c'était trop court, même si l'essentiel est bien présent pour comprendre l'histoire. Pour ma part il manque quelques petits détails, mais je sais de source sure que l'auteur ne s'arrêtera pas à ce tome, donc patience, patience, patience. La fin était prévisible pour certains points et pour d'autres : pas du tout. Beaucoup de faux semblants, des surprises à propos des personnages, des omissions forcées et des mensonges, des protagonistes qui semblent donner confiance alors qu'il n'en est rien et inversement. Un point que j'ai oublié de souligner : j'ai adoré les joutes verbales entre Félix et Black Jack, par moment j'avais envie de prendre l'un pour taper sur l'autre tant leur compréhension mutuelle était quasi inexistante. Entre un âne bâté et un emmerdeur de première cela donne de sacré bons moments de dialogues. Par moments j'avais l'impression de me retrouver avec Robin des Bois des temps modernes : dépouillant les riches pour donner aux pauvres.. Black Jack a le coeur sur la main, mais l'autre n'est pas loin de son arme fétiche. Au final, je dirais que ce roman ne peut que plaire tant par les personnages qui ont du caractère que par l'histoire originale.

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/zone-4-christine-bechar-a117703450
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