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Critique de LireEnBulles


Invisible Republic revient pour un second tome (sur les 4), avec toujours Gabriel Hardman et Corinna Bechko au scénario, Bechko également au dessin et Jordan Boyd à la couleur. le premier tome d'une guerre de science-fiction post-apo posait de très bons éléments, avec un cliffhanger de fin de tome laissant présager une suite de qualité. le tome 2 suit toujours le journaliste déchu Croger Babb, en chemin pour rencontrer Maïa Reveron, cousine d'Arthur McBride et auteure du journal intime (ou de bord) sur McBride. Maïa passe alors un marché avec lui, en propoant de lui raconter le passé sur le lien entre elle et son cousin. La narration continue d'explorer les méandres de la politique en l'an 2843 sur la lune d'Avalon. le régime mis en place menace, ne respecte en rien le droit humain et ne pense qu'à sa pomme. le récit continue de se diviser entre passé et présent, nous ramenant 42 ans plus tôt pour que l'on comprenne le cheminement de chacun sur Avalon. La vérité n'est pas gratuite de nos jours, et l'est tout autant dans ce futur de science-fiction où la population n'a pas de place pour être libre. Les dialogues sont percutant et raviront ceux qui aiment quand un récit pèse le pour et le contre d'une politique X ou Y. Dans le tome 1, je n'avais pas vraiment réussi à m'attacher à Croger Babb, le trouvant trop calculateur, et dans ce tome 2 le ressenti a été pareil. Pour moi, Maïa possède plus de nuances dans sa personnalité, ce qui la rend plus intéressante à suivre. On s'amuse à tenter de la comprendre, tandis que le rythme est toujours aussi soutenu.

Les révélations affluent, nous laissant parfois pantois. le récit s'offre des parallèles avec la légende du Roi Arthur, tout en intégrant des thèmes tels que manipulation et espionnage. Ce qui m'avait véritablement séduit au-delà du contexte politique et post-apo, c'était les dessins de Hardman. Ce dernier livre des planches travaillées, avec un côté parfois un peu brouillon mais collant bien à l'ambiance. Les visages sont facilement reconnaissables, et la fatigue se perçoit facilement sous les yeux de certains personnages. La colorisation de Boyd contribue bien à la mise en avant des cases de Hardman. On oscille entre couleurs tristes et ternes, et des tons plus vivants voire chaleureux. Les arrière-plan sont soignés, presque floutés à certains moments, pour accentuer cette ambiance grisonnante. L'édition de HiComics est irréprochable, avec de nombreux bonus dont les écrits de Bechko. En conclusion, Invisible Republic est un comics qui mélange un genre de fiction politique, de post post-apo et de thriller de manière naturelle et efficace. Si je n'ai pas accroché à Babb, je ne désespère pas d'y parvenir avec la suite.
Lien : https://lireenbulles.wordpre..
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