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Critique de Junie
Attention, cette critique contient des scènes de violence qui peuvent heurter les âmes sensibles.
Il s'agit en effet d'un livre qui décrit les ravages que produit le harcèlement moral, comportant des illustrations d'une cruauté insoutenable.
Le héros est un individu totalement débonnaire, inoffensif et sans défense, un ours, qui subit pendant 52 pages de terribles épreuves, auxquelles bien peu sont préparés par la vie.
Ce paisible animal, qui mène une existence confortable dans son logis douillet, cuisine équipée, salon rustique avec cheminée, frigo bien rempli, salle de bain avec eau chaude, cet ours sans histoires avec les voisins, certes un peu bourru et casanier, un tantinet méfiant et protégeant sa privacy, cet ours, disais-je, va être la victime sans scrupules d'une enquiquineuse aussi minuscule que tête de mule, une espèce de sale petite souris de rien du tout.
Il a beau se barricader, la flanquer dehors, lui crier dessus avec sa plus grosse voix, faire le grand-méchant-ours, rien à faire, la souris ramène sa fraise, l'air de rien, innocente mais terriblement persévérante.
Je ne veux pas vous dévoiler le terrible sort qui attend notre héros, car peu à peu ses forces l'abandonnent, et c'est un nouvel exemple du syndrôme de Stockholm qui sert d'épilogue, il se range du côté de son bourreau, c'est une fin épouvantable et tragique.
(déconseillé aux mineurs)
Il s'agit en effet d'un livre qui décrit les ravages que produit le harcèlement moral, comportant des illustrations d'une cruauté insoutenable.
Le héros est un individu totalement débonnaire, inoffensif et sans défense, un ours, qui subit pendant 52 pages de terribles épreuves, auxquelles bien peu sont préparés par la vie.
Ce paisible animal, qui mène une existence confortable dans son logis douillet, cuisine équipée, salon rustique avec cheminée, frigo bien rempli, salle de bain avec eau chaude, cet ours sans histoires avec les voisins, certes un peu bourru et casanier, un tantinet méfiant et protégeant sa privacy, cet ours, disais-je, va être la victime sans scrupules d'une enquiquineuse aussi minuscule que tête de mule, une espèce de sale petite souris de rien du tout.
Il a beau se barricader, la flanquer dehors, lui crier dessus avec sa plus grosse voix, faire le grand-méchant-ours, rien à faire, la souris ramène sa fraise, l'air de rien, innocente mais terriblement persévérante.
Je ne veux pas vous dévoiler le terrible sort qui attend notre héros, car peu à peu ses forces l'abandonnent, et c'est un nouvel exemple du syndrôme de Stockholm qui sert d'épilogue, il se range du côté de son bourreau, c'est une fin épouvantable et tragique.
(déconseillé aux mineurs)
