Les villageois étaient déterminés à mettre un terme à leur épreuve. Personne n’envisageait d’alternative à la confrontation : ce soir, la créature qui les tourmentait depuis des mois serait bel et bien brûlée et ses cendres envoyées en enfer. De l’issue du combat dépendait la survie de la quinzaine de familles de la localité. Toutes avaient prié avec ferveur dans ce sens. Si seulement Dieu voulait bien condescendre à tendre l’oreille !
Je contemplais l’improbable fusion d’ados fragilisés par leur humanité avec des forces
de la nature prisonnières d’une délicate coquille émotionnelle. Alors qu’à tout moment ils pouvaient revêtir le corps des créatures les plus redoutables de la planète. Un contraste violent et déroutant.
N'imaginez pas qu'on fait rentrer les legatis dans sa vie comme un pack de bières dans le frigo.
Une dernière info en partant : les légatis ne sont pas tous des gentils nounours comme je l'ai cru aussi au début. Mais puisque vous pensez ne pas avoir besoin de moi, il ne vous reste qu'à le découvrir par vous-même… quand tout se déclenchera ! À bientôt, Frédéric.
Au travers de cette expérience, j'ai réalisé que ce sont nos propres peurs qui freinent ou bloquent l'accès à la connaissance.
– Vous avez entendu ? fit remarquer Victor… C'est Pierrick… Il… Il est toujours vivant !
– Peut-être… Peut-être que ni Dieu ni le Diable ne sont responsables de nos malheurs. (Sa réponse dubitative fit froncer les sourcils de Victor.) Nous ne sommes peut-être que des victimes des aléas de la vie… des marionnettes innocentes dans les mains de dieux farceurs…
"J’ai toujours été fasciné par les individus qui se targuent d’un temps de sommeil annoncé de quatre ou cinq heures par nuit. Ce sont aussi Les mêmes qui consacrent les vingt heures restantes à parasiter l’espace de liberté des autres… Les doigts serrés sur leur mug encrassé par la caféine ! Le message sous-jacent est sans ambiguïté : les « autres » sont des fainéants."
- Le courage, c’est pas ne plus avoir peur, c’est la surmonter. Celui qui vit sans peur ne peut pas être courageux. C’est parce que tu domines ta peur que tu peux prendre de bonnes décisions.
Le foot offrait l’avantage de rendre les internes aussi sages que des santons dans une crèche. Je les savais silencieux en salle télé, agglutinés sur les fauteuils en mode fusionnel, comme des chocolats de Noël oubliés sur un radiateur !