Ce livre commence à la manière d'un conte oriental, prétexte à nous parler du Maroc, et de la situation des femmes. le texte est très poétique, on ne sait jamais de façon certaine si on est dans l'univers d'un conte, ou dans celui d'un rêve, qui tourne de plus en plus en cauchemar. C'est la suite de
l'enfant de sable, à la mort de son père, Ahmed peut enfin espérer mener une vie de jeune femme et tenter d'oublier son enfance qui lui a été volée. C'est une sorte de quête identitaire, où Zahra (c'est le nouveau nom d'Ahmed), la narratrice, oscille entre souvenirs, affabulation, histoires imaginées ou rêvées. Comme elle, nous sommes dans un univers intrigant, poétique, parfois glauque et malsain, toujours plein de symboles. J'ai beaucoup aimé l'ambiance, triste et poétique à la fois, mais il me reste l'impression qu'il me manque des clés de lecture.
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