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Critique de svecs
Il convient de se remettre dans le contexte. Au début des années 2000, Marvel éprouve le besoin de “moderniser” son image, craignant sans doute l'influence grandissante du label Vertigo de DC Comics, qui ose une bande dessinée de genre, mais décomplexée et sans censure.
Pour contrer Vertigo, Marvel lance MAX, un label qui romp avec les contrraintes du comics code authority et propose des comics “rated R”. Alias en fut la série inaugurale. Pour cette serié en 28 épisodes et regroupés en 5 volumes, Brian Michael Bendis et Michael Gaydos imaginent Jessica Jones, une super-héroïne de seconde zone qui a raccroché les collants pour devenir détestive privée.
Dès les premières pages, le ton est donné. Jessica Jones rosse un client très désagréable avant de se torcher et finir par coucher avec Luke Cage.
Rated R.
Par la suite, les auteurs proposent une intrigue au canevas classique: Jessica Jones enquête sur la disparition d'une femme et se rend compte que cette enquête n'est qu'un prétexte à une netreprise de chantâge un peu particulière, puisqu'elle touche à Captain America.
Alias combine roman noir et super-héros avec un relativement bon équilibre. Je regretted une conclusion un peu légère, mais l'essentiel n'est pas là. Les auteurs insistent sur la personalité de Jessica Jones, ses doutes et ses inquiétudes. Ils proposent un personage riche et intéressant. Jessica a du mal à assumer son statut d'ancienne heroine, déteste tout autant lorsqu'on lui pose des questions stupides sur ses pouvoirs ou lorsque les Avengers la snobent parce qu'elle n'est plus de la partie.
Jessica Jones est une outsider.
Le mélange est intéressant et peu s'apprécier avec très peu de connaissance en super-héros. L'univers Marvel n'est pas omnipresent. Et c'est tant mieux. Je n'avais pas envie d'un truc de super-héros classique.
Pour contrer Vertigo, Marvel lance MAX, un label qui romp avec les contrraintes du comics code authority et propose des comics “rated R”. Alias en fut la série inaugurale. Pour cette serié en 28 épisodes et regroupés en 5 volumes, Brian Michael Bendis et Michael Gaydos imaginent Jessica Jones, une super-héroïne de seconde zone qui a raccroché les collants pour devenir détestive privée.
Dès les premières pages, le ton est donné. Jessica Jones rosse un client très désagréable avant de se torcher et finir par coucher avec Luke Cage.
Rated R.
Par la suite, les auteurs proposent une intrigue au canevas classique: Jessica Jones enquête sur la disparition d'une femme et se rend compte que cette enquête n'est qu'un prétexte à une netreprise de chantâge un peu particulière, puisqu'elle touche à Captain America.
Alias combine roman noir et super-héros avec un relativement bon équilibre. Je regretted une conclusion un peu légère, mais l'essentiel n'est pas là. Les auteurs insistent sur la personalité de Jessica Jones, ses doutes et ses inquiétudes. Ils proposent un personage riche et intéressant. Jessica a du mal à assumer son statut d'ancienne heroine, déteste tout autant lorsqu'on lui pose des questions stupides sur ses pouvoirs ou lorsque les Avengers la snobent parce qu'elle n'est plus de la partie.
Jessica Jones est une outsider.
Le mélange est intéressant et peu s'apprécier avec très peu de connaissance en super-héros. L'univers Marvel n'est pas omnipresent. Et c'est tant mieux. Je n'avais pas envie d'un truc de super-héros classique.
