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Critique de Ubikson
A l'approche du film Civil War prévue pour fin Avril 2016, il est bon de retourner à la source.
Civil War est un ENORME crossover qui a parcouru le Marvel Universe durant 2006-07, et je dirais que c'est typiquement le pavé (une centaine de numéros, +/- 3 000 pages dans son intégralité) qu'on peut balancer à la tronche d'un détracteur qui, n'ayant jamais ouvert un comics, nous bassine avec des âneries monolithiques qui datent des années 70. Voici un comics mature. Adulte. Avec Spider-Man dedans.
Civil War est une oeuvre fabuleuse, ancrée dans la politique et la société, et on ne peut plus contemporain, même 10 ans après.
Alors que les super-héros évoluent depuis les années 40, l'homme de la rue commence à se poser des questions sur le bien-fondé de leur liberté d'action.
Combien de bagarres de rues entre héros et vilains se sont vues soldées par des dégâts financiers que les assurances ne veulent plus couvrir ?
Que penser quand Spider-man envoie la voiture de monsieur tout-le-monde à la tête d'un super-vilain, alors que le crédit n'était même pas encore fini de payer ?
Les événements des années 2000 ont été lourds à payer pour les citoyens : la dissolution des Vengeurs a été marqué par un conflit particulièrement violent en plein New York. Les Mutants se cachent partout. Une Sorcière, Mutante elle aussi, perturbe la réalité pour laisser croire à l'implantation d'une monarchie Mutante. Et puis ces mêmes Mutants qui disparaissent, ça cache quoi exactement ?
Il faut forcement une goutte d'eau pour faire déborder le vase. Lors d'un combat, les New Warriors sont décimés par l'explosion d'un super-vilain... entraînant avec eux 600 civils, dont 60 enfants.
Un nouveau 11 Septembre.
Un nouveau Charlie.
Un 13 Novembre.
Etat d'urgence.
Le gouvernement décide alors d'instaurer une loi obligeant les "héros masqués" à se rendre aux autorités, à dévoiler leurs identités et à devenir des fonctionnaires de l'état, au même titre qu'un agent de police ou qu'un juge. Plus de secrets, plus de mystères, l'Etat doit reprendre le contrôle.
Et forcément, tout le monde n'est pas d'accord.
Alors qu'Iron Man, homme d'affaires, ancien secrétaire de la Défense, décide de suivre la ligne de conduite officielle pour éviter la chasse aux sorcières, Captain America, hardi défenseur de la liberté, décide de prendre le maquis.
Les camps se forment. La Guerre Civile gronde...
Bon, ok, je dis que Civil War est une oeuvre fabuleuse. DANS SON ENSEMBLE, précisons-le. Il faut rappeler qu'il s'agit là de plusieurs séries, avec plusieurs scénaristes, plusieurs dessinateurs et plusieurs encreurs. Tout ne peut pas être parfait. Rappelez-vous "La Mort de Superman", dans l'ensemble, c'était génial. Dans le détail, les planches de Jon Bogdanove étaient à vomir.
Cet album regroupe "The Road to Civil War" qui est en quelque sorte le préquel, la mise en place. Donc tout n'est pas à se rouler par terre. Les 2 FF sont bien, mais sans plus, l'Illuminati aussi. Les 3 Amazing ont du mal à se mettre en place. MAIS l'intérêt de la chose, est de sentir le feu qui couve sous la glace, et de sentir au fil des pages que tout va "péter" et que rien ne sera plus comme avant...
Civil War est un ENORME crossover qui a parcouru le Marvel Universe durant 2006-07, et je dirais que c'est typiquement le pavé (une centaine de numéros, +/- 3 000 pages dans son intégralité) qu'on peut balancer à la tronche d'un détracteur qui, n'ayant jamais ouvert un comics, nous bassine avec des âneries monolithiques qui datent des années 70. Voici un comics mature. Adulte. Avec Spider-Man dedans.
Civil War est une oeuvre fabuleuse, ancrée dans la politique et la société, et on ne peut plus contemporain, même 10 ans après.
Alors que les super-héros évoluent depuis les années 40, l'homme de la rue commence à se poser des questions sur le bien-fondé de leur liberté d'action.
Combien de bagarres de rues entre héros et vilains se sont vues soldées par des dégâts financiers que les assurances ne veulent plus couvrir ?
Que penser quand Spider-man envoie la voiture de monsieur tout-le-monde à la tête d'un super-vilain, alors que le crédit n'était même pas encore fini de payer ?
Les événements des années 2000 ont été lourds à payer pour les citoyens : la dissolution des Vengeurs a été marqué par un conflit particulièrement violent en plein New York. Les Mutants se cachent partout. Une Sorcière, Mutante elle aussi, perturbe la réalité pour laisser croire à l'implantation d'une monarchie Mutante. Et puis ces mêmes Mutants qui disparaissent, ça cache quoi exactement ?
Il faut forcement une goutte d'eau pour faire déborder le vase. Lors d'un combat, les New Warriors sont décimés par l'explosion d'un super-vilain... entraînant avec eux 600 civils, dont 60 enfants.
Un nouveau 11 Septembre.
Un nouveau Charlie.
Un 13 Novembre.
Etat d'urgence.
Le gouvernement décide alors d'instaurer une loi obligeant les "héros masqués" à se rendre aux autorités, à dévoiler leurs identités et à devenir des fonctionnaires de l'état, au même titre qu'un agent de police ou qu'un juge. Plus de secrets, plus de mystères, l'Etat doit reprendre le contrôle.
Et forcément, tout le monde n'est pas d'accord.
Alors qu'Iron Man, homme d'affaires, ancien secrétaire de la Défense, décide de suivre la ligne de conduite officielle pour éviter la chasse aux sorcières, Captain America, hardi défenseur de la liberté, décide de prendre le maquis.
Les camps se forment. La Guerre Civile gronde...
Bon, ok, je dis que Civil War est une oeuvre fabuleuse. DANS SON ENSEMBLE, précisons-le. Il faut rappeler qu'il s'agit là de plusieurs séries, avec plusieurs scénaristes, plusieurs dessinateurs et plusieurs encreurs. Tout ne peut pas être parfait. Rappelez-vous "La Mort de Superman", dans l'ensemble, c'était génial. Dans le détail, les planches de Jon Bogdanove étaient à vomir.
Cet album regroupe "The Road to Civil War" qui est en quelque sorte le préquel, la mise en place. Donc tout n'est pas à se rouler par terre. Les 2 FF sont bien, mais sans plus, l'Illuminati aussi. Les 3 Amazing ont du mal à se mettre en place. MAIS l'intérêt de la chose, est de sentir le feu qui couve sous la glace, et de sentir au fil des pages que tout va "péter" et que rien ne sera plus comme avant...
