René Benjamin, l'auteur de cette pièce, n'aime pas les étiquettes et se veut plus que romancier. Il se dit journaliste, grand-reporter même, portraitiste et archiviste.
Quoiqu'il en soit, il trouve sa vie distrayante car à peu près tout ce qu'il écrit soulève des scandales.
Mais il vient timidement au Théâtre car, dit-il, c'est le plus difficile des métiers difficiles.
Sa pièce est évidemment originale.
C'est une comédie de moeurs où il égratigne notamment la bourgeoisie, la faculté de Paris et l'hypocrisie.
Elle est un concentré d'impertinence, de verve, d'esprit d'observation, de caricature et de satire. On y trouve tout ce que l'on peut espérer de
René Benjamin : de la férocité, du mépris jovial des choses établies, un parti pris d'irrespect et de la bonne humeur narquoise.
On l'aura compris, il nous offre une pièce drôle mais féroce, où il s'affirme comme un véritable dramaturge.
C'est une fantaisie qui n'est pas faite pour les gens guindés et mélancoliques.
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