La carte postale

Une lecture intense pour moi.
J'ai lu la première partie d'une traite. J'étais totalement chevillée aux destins d'Emma, Ephraïm puis Noémie et Jacques. Je ne pouvais pas lâcher le livre, je traversais les frontières et les années. Ils prenaient vie, corps, âme. J'ai été chamboulée à Auschwitz. J'ai pleuré, posé le livre, et n'ai pu l'ouvrir avant quelques jours. Pourtant, je savais ce qui allait arriver, ce n'était pas une surprise. Mais l'émotion a tout de même pris le dessus.
La seconde partie a été moins dans l'émotionnel pour moi, mais tout aussi passionnante. le destin de Myriam, la quête de sa fille et petite fille, le besoin de savoir, de comprendre, ou pas, d'oublier, de chercher... Moi aussi je voulais savoir. Savoir ce qu'avait été la vie de Myriam, et qui avait envoyé cette carte postale.
Le tout est servi par une écriture fluide et vivante, des chapitres plutôt courts, sans pathos à outrance. Il y a beaucoup de justesse dans ce récit.