Le Poulpe : Notre père qui êtes odieux

vous ne connaissez pas bien le travail des saisonniers l'été a Gavarnie.Il est techniquement impossible de faire 12 aller-retour village/hôtel du Cirque ( nous n'allons jamais au fond du Cirque) dans la journée, sachant que un aller-retour dure deux heures avec arrêt de 15 minutes a l'Hôtel. Si nous calculons bien cela fait des journées de 24 heures de travail.... Au plus fort des belles années de location de montures (années 60-70-80) le maximum était de 5 rotations et très rarement six.Votre vision du touriste est vraiment odieuse;" les couyès": je suis a Gavarnie depuis 40 ans et jamais je n'ai entendu ce terme pour qualifier les clients ou les touristes.On peut les aimer ou pas mais nous les respectons.Vous n'etes pas tendre avec Gavarnie " ce trou du bout du monde" comme vous l'écrivez,et avec ses habitants.Et le raccourci que vous faites : "les beaufs des villes", "le nez dans le"crottin" et "vu la population équine,si ce n'est pas une spécialité du coin de crever comme ça..."cette phrase est grave.Pourquoi cette hargne mal fondée?Quant a votre héroine c'est vraiment le cliché de la citadine qui vient se faire voir dans un endroit qu'elle considère paumé et pense qu'elle va mettre le village en ébullition parce qu'elle est blonde , bien foutue et conduit une moto. Il en passe cent par jour comme elle au village et nous sommes blasés.Venons en au contenu de votre roman: rien de nouveau au niveau de l'intrigue. Nous ne connaissons pas l'identité du meurtrier (les empreintes sur le foulard?)et cerise sur le gateau, les deux Gendarmes seraient complices... A quand la suite?
Lien : http://patrick.gavarnie.pyrénées