AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Coetseslivres


D'un côté, on a le brigadier Serge Martinon qui est en charge d'une affaire de meurtre : un tatoueur a été découvert mort, son corps mis en scène, dans son magasin de la Croix-Rousse (quartier de Lyon).
De l'autre, Jean-Yves Dubreuil, un auteur de polars en proie au syndrome de la page blanche. Il va s'entourer d'une équipe de « collaborateurs anonymes » tenus au secret. Ils vont l'aider dans la réalisation de son roman, en proposant des suites, des situations, en donnant leur avis sur les personnages etc. On va les suivre, ainsi que l'enquête de la « policière de papier », la capitaine Johanna Charrier.
*******
Donc deux enquêtes en parallèle. Un univers dans lequel la « réalité » est mêlée à la « fiction ». C'est peut-être un peu déroutant au départ, dans le bon sens du terme. Comprenez plutôt intrigant. Une construction qui alterne les deux mondes, qui nous tient en haleine et donne l'envie d'avancer dans la lecture : voilà ce qui vous attend dans ce roman. Cela nécessite un peu d'attention au départ, mais c'est plus que prenant.
*******
Ce livre atypique nous fait également découvrir « l'envers du décor » pour un roman. Tout ce qui se cache avant la parution. Une certaine forme de mise en avant des bêtas lecteurs, des anonymes la plupart bénévoles.
*******
Cendrine maîtrise son sujet. L'écriture est claire, précise, dynamique, parfois un peu « acidulée ». Elle est capable de nous donner de très jolies descriptions de Lyon, presque poétiques. Mais quelques lignes plus loin, elle nous décrit des scènes plus rudes, parfois un peu gore.
*******
Je ne veux pas vous en dire trop sur l'histoire, ni sur les personnages. Parce qu'il faut vous plonger vous-mêmes dans le bain. Tout ce que vous devez savoir, c'est que c'est d'une efficacité redoutable, bien construit et bien pensé, tant pour l'intrigue que pour les protagonistes. L'auteure nous balade, pour notre plus grand plaisir !
Commenter  J’apprécie          10



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}