J'ai beaucoup aimé l'atmosphère de ce roman. C'est la nostalgie des vacances dans les années 1980. C'est la langueur et l'oisiveté de l'été. Comme chaque année, la famille de Philippe a rejoint celle de François sur l'île de Ré. On traîne, on flirte. A la plage, au bar, en boîte. François, si sûr de lui, a flashé sur Alice la Parisienne, mais celle-ci semble lui préférer Nicolas le réservé. Philippe est plutôt attiré par Marc le sportif, frère d'Alice. le sixième de la bande, Christophe le pataud, rêve d'échapper à son sort de pêcheur comme papa.
En arrière-plan règne une certaine tension. On sait qu'un drame va arriver. Un drame qui va marquer « la fin de notre innocence ». Les ami·es de juillet auraient-ils pu l'éviter en se montrant plus attentifs les uns aux autres ? Que s'est-il passé exactement ? Cette incertitude les hantera toute la vie.
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