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Critique de Cylhis


Nicolas Brooke vient de vivre une nuit dramatique, au coeur de la Bretagne la plus sombre : son amie Margot a disparu au cours d'un carnaval orgiaque, auquel ils assistaient presque malgré eux dans un village perdu, et qui mettait en scène un loup vert qui semblait être le maître de cette fête. Les autorités, quelles qu'elles soient, se refusent à lui venir en aide et à prêter un quelconque crédit à son récit. Certains lui ont conseillé de s'adresser aux Gardiens, sorte de professionnels des cas désespérés, incroyables et fantasques. Ceux-ci acceptent d'aider le jeune anglais, et Steven Kane, l'un des membres de cette organisation, se rend bientôt sur place, en Bretagne, pour mener l'enquête.

Je n'ai pas été agréablement surprise ! Certes, ce roman n'est pas aussi peu inintéressant que je m'attendais, mais il ne laisse pas non plus un souvenir imperissable. Il demeure un divertissement sympathique, à lire en vacances en Bretagne, pourquoi pas, mais n'est en aucun cas un incontournable de la littérature de vampires. Aucune surprise ne vient perturber la ligne droite de cette enquête dont nous devinons très rapidement le “coupable”, les tenants et aboutissements, et la résolution finale. L'intrigue suit son cours, sans dévier, de manière somme toute agréable, mais trop prévisible pour une bonne lectrice comme moi. L'atmosphère était plaisante, j'aime les mystères de bord de mer, les tempêtes, les petits bourgs à la faible lueur vacillante s'échappant de l'unique auberge du village, recelant de légendes plus ou moins oubliées, mais qui fait office d'histoires vraies pour les gens du bourg, et qui servent également à éloigner les étrangers, toujours trop curieux et porteurs de nouveautés indésirables. Au-delà de ça, l'histoire pourrait être comparée à un épisode médiocre d'une série B fantastique américaine, que l'on mate un dimanche après-midi parce qu'on n'a pas grand chose à faire. Ma critique peut sembler dure, mais c'est ma déception qui parle. C'est sans plus.
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