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Critique de Roberte53
Entre juillet 2015 et février 2017, le réalisateur-scénariste américain Oliver Stone a interviewé Vladimir Poutine, durant près de 50 heures, sur divers sujets politiques et internationaux ainsi que sur sa fulgurante ascension qui le portera au sommet du pouvoir en Russie. Les longues heures d'entretien consignées dans ce document inédit reflètent la personnalité trouble du maître du Kremlin dont les réflexions nous laissent un peu pantois.
Mutique sur certaines affaires, très disert sur d'autres, il semble coopérer en jouant au jeu des questions et des réponses ; toutefois, on le sent parfois embarrassé et peu enclin à dévoiler le véritable fond de sa pensée. Il se détend un peu et semble plus à l'aise pour parler de ses origines familiales, de sa jeunesse, de sa vie personnelle, des évènements ayant précipité la chute de l'empire soviétique et des conditions particulières qui ont permis son accession au pouvoir. Cependant, l'ancien agent du KGB se referme comme une huitre lorsque son interlocuteur aborde des dossiers plus épineux, notamment ceux relatifs à la politique intérieure et aux relations internationales.
Six ans se sont écoulés depuis la publication de ce livre et la guerre en Ukraine n'était pas encore déclarée, loin s'en faut puisque, à l'époque des entretiens, Vladimir Poutine n'envisageait aucune invasion militaire dans ce pays-frère. Mais quel crédit peut-on apporter aux promesses et aux déclarations contradictoires d'un homme de pouvoir qui souhaiterait être mieux intégré au sein des institutions politiques occidentales mais qui reste foncièrement tourné vers le passé et mène son pays à la baguette ? le plus consternant et peut-être le plus grave c'est qu'il donne l'impression de ne pas s'en rendre compte….
Mutique sur certaines affaires, très disert sur d'autres, il semble coopérer en jouant au jeu des questions et des réponses ; toutefois, on le sent parfois embarrassé et peu enclin à dévoiler le véritable fond de sa pensée. Il se détend un peu et semble plus à l'aise pour parler de ses origines familiales, de sa jeunesse, de sa vie personnelle, des évènements ayant précipité la chute de l'empire soviétique et des conditions particulières qui ont permis son accession au pouvoir. Cependant, l'ancien agent du KGB se referme comme une huitre lorsque son interlocuteur aborde des dossiers plus épineux, notamment ceux relatifs à la politique intérieure et aux relations internationales.
Six ans se sont écoulés depuis la publication de ce livre et la guerre en Ukraine n'était pas encore déclarée, loin s'en faut puisque, à l'époque des entretiens, Vladimir Poutine n'envisageait aucune invasion militaire dans ce pays-frère. Mais quel crédit peut-on apporter aux promesses et aux déclarations contradictoires d'un homme de pouvoir qui souhaiterait être mieux intégré au sein des institutions politiques occidentales mais qui reste foncièrement tourné vers le passé et mène son pays à la baguette ? le plus consternant et peut-être le plus grave c'est qu'il donne l'impression de ne pas s'en rendre compte….
