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Critique de Petitebijou


Une critique comme un lointain souvenir d'enfance : mes quelques livres de la bibliothèque rose, dont celui-ci, sont partis à la poubelle à une époque où je n'avais pas la place de les recueillir. J'aurais au moins préféré qu'on les donne à quelqu'un. Ils connurent un autre sort, ce n'était pas mon choix. Il y a prescription. La série des Malory school m'a fait rêver, aux alentours de mes dix ans, dans mon ennui sans fin, à la condition de pensionnaire. Enfin, je pourrais partager mes envies d'aventure ! Enfin, je pourrais nouer des amitiés éternelles, qui ne seraient pas brisées par un déménagement ou un confinement dans la prison de la maison de famille. Malory School, ce monde clos, était symbole d'évasion. Les filles les plus intrépides transgressaient les lois, s'échappaient la nuit du dortoir pour résoudre des énigmes, se frottaient au danger, même mortel, mais en réchappaient toujours, solidaires malgré les conflits et les jalousies. Ah ? Ca se passait en Angleterre ? Un détail qui m'a échappé, tant je me projetais dans ses héroines qui n'étaient que des enfants de mon âge.Elles avaient des secrets, comme moi, mais les partageaient parfois, rien ne semblait insurmontable. L'uniforme était symbole d'égalité. Par ailleurs, les pages résonnaient de rires, de gourmandises. Les élèves travaillaient, certes, mais toute la scolarité était secondaire.Seuls primaient les rêves, rêves d'amour, de destins exceptionnels, de mystères. L'enfance ne finirait jamais, mais on avait envie qu'elle finisse...
J'ai connu l'internat quelques années après. Ce ne fut pas Malory School. le scénario a connu des ratés. Mais, aujourd'hui, si je pense à ce "Sauvetage à Malory School", je songe à cette évasion qui n'a pas de prix, l'évasion de la lecture...
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