Quand j'ai lu ce texte d'une brièveté surprenante, que je verbalisais les lignes, j'entendais dans ma tête, dans mon coeur, la voix de
Christian Bobin.
C'est fou, non ?
Pas la mienne habituelle, non, la sienne avec ses intonations.
Les quinze minuscules pages du plâtrier siffleur ne sont pas un exemple de l'écriture minimaliste de l'auteur puisqu'il n'a pu travailler cette entrevue retranscrite par
Françoise Lemarchand pour sa revue « Canopée » (revue de son entreprise, Nature et découverte).
Qu'importe. Son esprit est bien là et la modestie de l'ouvrage elle-même est gage de ses idées.
Aller à l'essence, au minime, au « très bas » pour atteindre l'être essentiel.
« tendre le langage » à l'extrême pour atteindre la poésie.
Pour comprendre ce récit, finalement, son titre suffit :
Le plâtrier siffleur.
Plâtrier, certes….mais siffleur. Là est la différence
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