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Critique de Goethe2000


Difficile de commencer une série par le tome 2. D'entrée on a l'impression d'avoir raté l'apéritif et à la fin, on reste sur sa faim. Néanmoins, essayons de faire abstraction de tout cela et concentrons nous sur l'essentiel : l'album en lui même. Dans une atmosphère oppressante d'un Paris du début du vingtième siècle à la merci d'un psychopathe nommé Fantomas (à ne pas confondre avec « Phantom Ass » expression urbaine anglo-saxonne intraduisible). Les auteurs nous emportent dans les tracas d'une police aux abois, impuissante devant le génie du mal. L'aventure est rythmée, angoissée, on baigne dans le sépia, ça sent la peur et l'effroi. Pas de Louis de Funès ni de Jean Marais à l'horizon, le dessin est tranchant, la couleur enveloppante, l'histoire emmenée au galop. Pas le temps de s'ennuyer, on est tout de suite captivé par l'intrigue. Où est Fantomas? Quand va-t-il encore frapper?
Le lecteur, les auteurs et les personnages eux même semblent impuissants, tous spectateurs de la prochaine ignominie du malfrat. Au fil des pages qui filent vite, nous échappent, et à l'instar de Fantomas nous glissent entre les doigts, on est heureux de croiser Georges Mélies complètement perché venant au secours des détectives pour les besoins de l'enquête.
Et puis même si tout l'or de Paris a bel et bien disparu, le beau pari des auteurs est quant à lui réussi et on attend avec impatience la suite!
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