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Critique de terryjil
De l'inconvénient d'être mort...
Le principal inconvénient d'être vivant semble en tout cas être la tentation de faire passer son semblable de vie à trépas: Ce n'est pas le malheureux Georges, harcelé par un Lord démoniaque, qui dira le contraire... ou bien ce juge qui, sous la menace d'une crise cardiaque, mène une enquête de la dernière chance pour sauver un innocent qu'il avait lui-même condamné la veille... ou ces deux amis, qui cherchent à savoir comment la lance de Longinus, si convoitée, peut tuer tous ses propriétaires successifs... Et les femmes ne sont pas en reste, pour ce qui est des histoires de malédiction telles que la marque de la bête ou le meurtre vaudou...
Green Manoir est une très bonne BD, bien que je n'aime pas tout à fait le dessin, qui bien qu'efficace et précis, a une certaine désinvolture ( qui répond cependant admirablement bien à celle de certains aristocrates décadents, comme ceux de la quatrième de couverture). le cynisme est le maître mot et toute cette débauche d'humour noir dans un cadre victorien ne peut que rappeler à certains instants Oscar Wilde. Poe est aussi courtement cité. Pour ma part, l'une des histoires m'a fortement rappelé le film "Mort à l'arrivée"... Elles sont toutes haletantes, bien trouvées, d'une longueur idéale pour ne pas lasser le lecteur, et la tonalité des chutes est variable: tragique, drôle, indifférente ou soulageante. Ce recueil de nouvelles, traversé par le fil rouge du green manor, ce club de gentlemen loin d'être irréprochables, est à lire pour tout amateur d'intrigues policières et de whodunit.
J'avais bien lu le premier, mais il y a un peu longtemps et je ne me souviens plus que l'histoire du "mauvais perdant"... Il faudra que je le retrouve afin de le comparer à sa suite :)
Le principal inconvénient d'être vivant semble en tout cas être la tentation de faire passer son semblable de vie à trépas: Ce n'est pas le malheureux Georges, harcelé par un Lord démoniaque, qui dira le contraire... ou bien ce juge qui, sous la menace d'une crise cardiaque, mène une enquête de la dernière chance pour sauver un innocent qu'il avait lui-même condamné la veille... ou ces deux amis, qui cherchent à savoir comment la lance de Longinus, si convoitée, peut tuer tous ses propriétaires successifs... Et les femmes ne sont pas en reste, pour ce qui est des histoires de malédiction telles que la marque de la bête ou le meurtre vaudou...
Green Manoir est une très bonne BD, bien que je n'aime pas tout à fait le dessin, qui bien qu'efficace et précis, a une certaine désinvolture ( qui répond cependant admirablement bien à celle de certains aristocrates décadents, comme ceux de la quatrième de couverture). le cynisme est le maître mot et toute cette débauche d'humour noir dans un cadre victorien ne peut que rappeler à certains instants Oscar Wilde. Poe est aussi courtement cité. Pour ma part, l'une des histoires m'a fortement rappelé le film "Mort à l'arrivée"... Elles sont toutes haletantes, bien trouvées, d'une longueur idéale pour ne pas lasser le lecteur, et la tonalité des chutes est variable: tragique, drôle, indifférente ou soulageante. Ce recueil de nouvelles, traversé par le fil rouge du green manor, ce club de gentlemen loin d'être irréprochables, est à lire pour tout amateur d'intrigues policières et de whodunit.
J'avais bien lu le premier, mais il y a un peu longtemps et je ne me souviens plus que l'histoire du "mauvais perdant"... Il faudra que je le retrouve afin de le comparer à sa suite :)
