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Critique de Th1baud
"L'or des Belges" est une adaptation libre en deux tomes d'une histoire vraie et assez incroyable mais passée plus ou moins dans les oubliettes de l'Histoire; à savoir la lutte entre Allemands, Anglais, Français de la Résistance et Belges (entre autres) pour mettre la main sur une partie des réserves nationales belge d'or, rien que ça!
Il y a donc tous les ingrédients ici pour faire une bonne bd, et on peut dire que les auteurs Pierre Boisserie, Philippe Guillaume et Stéphane Brangier ont transformé l'essai.
Le dessin au trait noir est efficace et plaisant et la mise en place du scénario est intelligente. On est tout de suite plongé dans les évènements, ainsi des la page 8, l'or est arrivé en Afrique et l'action commence.
Pour les besoins du scénario, une équipe de choc assez inattendue est amenée à se constituer pour empêcher "l'or des Belges" de tomber dans les mains des Allemands. On pourra éventuellement reprocher un léger manque d'épaisseur pour certains personnages; le protagoniste anglais ne pourrait pas être plus flegmatique (sans oublier son envie irrépressible d'une bonne tasse de thé), et le capitaine français Beyney plus patriote et courageux. Quant à l'indépendantiste Dickens, il apparait peut être un peu trop "lisse".
Mais cela serait injuste de trop s'attarder dessus, car on passe un bon moment en lisant le tome 1 de "l'or des Belges"; en espérant qu'il en sera de même pour la suite de ce diptyque.
Il y a donc tous les ingrédients ici pour faire une bonne bd, et on peut dire que les auteurs Pierre Boisserie, Philippe Guillaume et Stéphane Brangier ont transformé l'essai.
Le dessin au trait noir est efficace et plaisant et la mise en place du scénario est intelligente. On est tout de suite plongé dans les évènements, ainsi des la page 8, l'or est arrivé en Afrique et l'action commence.
Pour les besoins du scénario, une équipe de choc assez inattendue est amenée à se constituer pour empêcher "l'or des Belges" de tomber dans les mains des Allemands. On pourra éventuellement reprocher un léger manque d'épaisseur pour certains personnages; le protagoniste anglais ne pourrait pas être plus flegmatique (sans oublier son envie irrépressible d'une bonne tasse de thé), et le capitaine français Beyney plus patriote et courageux. Quant à l'indépendantiste Dickens, il apparait peut être un peu trop "lisse".
Mais cela serait injuste de trop s'attarder dessus, car on passe un bon moment en lisant le tome 1 de "l'or des Belges"; en espérant qu'il en sera de même pour la suite de ce diptyque.
