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Critique de Wiitoo


Franchement déçu car je m'attendais à autre chose.

Je pensais lire l'histoire épique et héroïque de Wang, un jeune asiatique qui franchi le REM (Rideau Electro-Magnétic) pour rejoindre l'occident et qui, une fois la porte passée, serait contraint de se battre pour la grandeur de la France aux jeux uchroniques, pour avoir le droit de vivre en occident. J'imaginais Wang tel un gladiateur affrontant ses ennemis héroïquement. J'imaginais de nombreuses batailles, dans une guerre organisée à la manière de la Coupe de l'América ou le challenger français (évidemment) affronterait le tenant du titre depuis 9 jeux consécutifs (Américain of course). Finalement il y a effectivement de cela dans les 80 dernières pages du livre.

Les 320 premières pages ne sont consacrées qu'au long périple de Wang qui le mènera aux jeux. Une succession de rencontres en tous genres, de partages, d'amitiés, d'amour et de sexe. Un long fleuve ou on a quand même l'impression que l'auteur passe son temps à tourner autour de son fil conducteur pour le faire avancer tel un joueur de curling. Une petite poussée de l'histoire durant 5 pages et ensuite on balaye autour pendant 40 pages. du coup, peu de surprise, peu de suspens, une histoire convenue et assez banale, sans panache et même probablement bien moins épique que la réalité vécue par les 20'000 arrivants annuels à Lampedusa.

Bref, en ce qui me concerne un enthousiasme inversement proportionnel à l'avancée de la lecture et un gros burnout avant les 80 dernières pages intenses et prenantes. Dommage parce que tout était réuni à mon goût pour un turn-pager addictif et au final on en est loin.


PS : Je soupçonne plusieurs Babélien d'avoir lu ce livre en écoutant en boucle Gloria Gaynor chanter « I Will Survive » et en hurlant « on est les champions….on est les champions…on est, on est, on est les champions….. ».

Du coup, forcement, quand on fini la lecture avec une extinction de voix, le visage tatoué de multiples drapeaux français, la tenue gauloise bleu et blanche frappée du chiffre 10 repeinte de deux auréoles de transpiration sous les bras et qu'on s'apprête à écrire une critique sur Babélio, cela peu fausser quelque peu l'objectivité. (petit clin d'oeil amical)

.......“At first i was afraid i was petrified kept thinkin'i could never live without you by my side........”
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