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Critique de cecilit


Comme dans toutes les bonnes familles bourgeoises, le nécessaire est fait pour cacher le fruit d'une relation "honteuse' ', en effet, comment Edmond, patron et petit châtelain, pourrait-il accueillir les bras ouverts le fruit des amours entre sa fille chérie et un vulgaire pêcheur, déserteur de surcroît, alors que celle-ci est fiancée à un jeune homme de sa condition parti risquer sa vie pour la patrie ? Dans la première partie de son roman, Gilbert Bordes décrit de facon sensible l'attraction malheureuse entre la belle Irène et son beau et mystérieux pêcheur, le poids de la famille et des convenances, la quasi incapacité d'être heureux en ces temps de guerre où chacun attend avec effroi les courriers annonciateurs d'un malheur arrivé. Les descriptions des bords de Loire sont justes et imagées. Les choses se gâtent un peu dans la seconde partie ; trop de malheurs, des incohérences et des facilités dans le récit (quand Edmond reconnaît au premier regard son petit-fils qu'il n'a jamais ou à peine vu..., je tique...), les événements s'enchaînent alors avec trop de rapidité, en total paradoxe avec la première partie . Cependant, j'ai tout de même pris plaisir à lire ce roman que l'on pourrait qualifier de terroir, un genre qui a comme qualité première d'être populaire dans le meilleur sens ; c'est par ce genre de littérature que débutent, pour certains, la frénésie de lire, le plaisir et la curiosité d'exploiter d'autres champs.
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