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Critique de Davalian


Avec La nonne de Québec, Victor Sackville vit une nouvelle aventure fort passionnante. Cette fois-ci ce n'est plus la verdoyante campagne anglaise ou l'ambiance ensoleillée de l'Italie mais la neige canadienne qui attend notre 007 à moustaches.

Plusieurs points sont assez décevants. Comme par le passé, la série fait une nouvelle fois un bon avant (1923) sans explication, ni conséquences sur le physique ou sur la carrière de l'agent X-67. Pour la première fois, nous avons droit à une allusion (assez brève) à la sexualité qui étonne et n'apporte pas grand-chose. Un thème déjà évoqué par le passé (les sectes) est réutilisé sous une forme nouvelle. Difficile d'expliquer cette résurgence ici.

Les dessins sont en revanche sublimes, comme d'habitude. La neige, les paysages, les scènes d'intérieur offrent un contraste aussi chaleureux que bienvenu. le travail accompli a de quoi attirer l'oeil et invite le lecteur à tourner les pages de cet album assez atypique au sein de la saga.

Le scénario est assez dense et touffu. Toutefois, dans une bonne partie de l'histoire, le lecteur peut avoir l'impression d'être perdu dans un drôle d'écheveau. Seul le protagoniste semble s'y retrouver. le fil est toutefois habilement dénoué à la fin. Bien que le dénouement soit franchement théâtral il permet de clôturer cette histoire d'une manière assez originale et haute en couleurs.

Les quelques explications laissées à la fin sont toutefois bien maigres et auraient méritées un plus ample développement. Ce constat peut également être fait pour l'histoire du Québec et la présence d'activistes. le contexte aurait gagné à être plus travaillé.

Somme toute, voici une bonne surprise, une histoire d'un seul tenant, qui nous offre peut-être un nouvel ennemi récurrent. Qui sait ?
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