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Critique de Davalian


Bis repetita : le chiffre romain, après l'interlude représenté par L'homme de Berlin poursuit sur la même lancée que Duel à Sirmione. Dans les faits, ce vingtième album compte les mêmes qualités et les mêmes défauts que le dix-huitième opus.

Les dessins sont assurément le point fort de cette bande dessinée. L'essentiel de l'action se déroule à Rome. Les panoramas en extérieur sont tout simplement sublimes. La lumière rend hommage au talent qu'il a fallu déployer pour aboutir à ce degré de qualité. Les planches d'introduction et de conclusion, consacrées à la guerre détonent et apportent un sanglant réalisme.

L'absence de repères temporels gâche quelque peu le plaisir, même s'il l'on parvient sans trop de mal à situer l'action vers 1917 (qui décidément est une année riche pour Victor et Anton). Certains personnages sont caricaturaux, tandis que de jeunes pousses prometteuses sont trop vite oubliées... peut-être juste temporairement ?

Le scénario tient honorablement la route et nous révèle quelques rebondissements qui sont franchement bien menés. Ces retournements de situation peinent toutefois à masquer une petite déception. le lecteur, dès la première de couverture puis lors des premières planches connait déjà l'identité du grand méchant... ce qui est regrettable et nuit à l'immersion.

Il n'y a donc pas hésiter. Si le chiffre romain n'est pas exempt de défaut, il reste un bon complément à Duel à Sirmione et réserve un bon moment de détente.
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