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Critique de PhilippeCastellain


Un été, comme chaque année, le narrateur gagne le petit mas du Lubéron au fond d'une vallée déserte, où il peut s'adonner à la rêverie et à la peinture en paix. Comme chaque été le même paysan taciturne, Firmin, l'attend avec sa charrette à la gare pour l'y mener. Comme chaque été, la même vieille paysanne qui lui fait ses courses et son ménage a préparé la maison, et ragote à n'en plus finir. Comme chaque été…

Non. Il y a quelque chose de changé cet été là. Quelque chose d'étrange dans l'air. de petits évènements bizarres. Des présences étranges, que l'on ne voit pas mais que l'on ressent. Des pas étranges raisonnent à travers les collines désertes et noyées de soleil. Des ombres se dissimulent dans la broussaille et les bergeries à demi-écoulées. Parfois, dans le silence, un cri éclate, un coup de fusil claque…

Tous les éléments chers à Henri Bosco sont ici réunis. L'atmosphère d'étrangeté. Les choses qu'on ne comprend pas, qu'on ne peut pas comprendre. le symbole du sanglier, sorte d'allégorie de la force brute et incontrôlable de la nature. Les pays sauvages et désertés des hommes. Et surtout, les collines de pierre et de broussaille brûlées par le soleil du midi, où flottent l'odeur du thym et de la lavande...

A lire si l'on aime l'un de ces éléments, ou l'écriture simple et soigneuse d'Henri Bosco.
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