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Critique de Franz
Notre-Dame-des-Anges.
Par une habile manoeuvre d'évitement, Tex et Jesse, après avoir délivré les enfants prisonniers des Hualpai, provoquent une rencontre déflagrante entre les comancheros et les Indiens. Armée de fusils contre des flèches et des lances, la bande de Pedro Raza s'extirpe de la confrontation mais Raza n'a de cesse de rattraper Tex Willer et Jesse Hawks afin de les éliminer. le couvent Notre-Dame-des-Anges en pleine zone semi-désertique de l'Arizona constitue l'épicentre du séisme en action.
Mauro Boselli n'hésite pas à réorienter son récit en le focalisant sur le rapport entre Hawks et Raza avec notamment un flashback éclairant à propos des deux protagonistes. Raza gagne en complexité et excite l'intérêt du lecteur. le graphisme de Carlos Gomez, immédiatement identifiable, est peut-être l'un des plus virtuoses et des plus aboutis. le travail de l'artiste argentin est généreux vis-à-vis du lecteur quand il propose la précision et la finesse des textures, le jeu sur les ombres et les lumières, la richesse du décor, l'expression des sentiments, les attitudes corporelles. Jamais Carlos Gomez ne va vers la facilité. Bien que fouillées, ses cases demeurent parfaitement lisibles. L'alternance des plans panoramiques et des cadrages resserrés ajoute à la compréhension et à l'immersion dans l'histoire. La précision du trait et la finesse des hachures sont magnifiées par l'impression en noir et blanc mais le superbe travail de l'artiste peut supporter d'être rehaussé par la couleur. Il en est de même pour son compatriote Enrique Breccia qui semble être un descendant de Jheronimus Bosch par le traitement parodique de la monstruosité humaine dont la mise en couleur relève de l'illumination.
Par une habile manoeuvre d'évitement, Tex et Jesse, après avoir délivré les enfants prisonniers des Hualpai, provoquent une rencontre déflagrante entre les comancheros et les Indiens. Armée de fusils contre des flèches et des lances, la bande de Pedro Raza s'extirpe de la confrontation mais Raza n'a de cesse de rattraper Tex Willer et Jesse Hawks afin de les éliminer. le couvent Notre-Dame-des-Anges en pleine zone semi-désertique de l'Arizona constitue l'épicentre du séisme en action.
Mauro Boselli n'hésite pas à réorienter son récit en le focalisant sur le rapport entre Hawks et Raza avec notamment un flashback éclairant à propos des deux protagonistes. Raza gagne en complexité et excite l'intérêt du lecteur. le graphisme de Carlos Gomez, immédiatement identifiable, est peut-être l'un des plus virtuoses et des plus aboutis. le travail de l'artiste argentin est généreux vis-à-vis du lecteur quand il propose la précision et la finesse des textures, le jeu sur les ombres et les lumières, la richesse du décor, l'expression des sentiments, les attitudes corporelles. Jamais Carlos Gomez ne va vers la facilité. Bien que fouillées, ses cases demeurent parfaitement lisibles. L'alternance des plans panoramiques et des cadrages resserrés ajoute à la compréhension et à l'immersion dans l'histoire. La précision du trait et la finesse des hachures sont magnifiées par l'impression en noir et blanc mais le superbe travail de l'artiste peut supporter d'être rehaussé par la couleur. Il en est de même pour son compatriote Enrique Breccia qui semble être un descendant de Jheronimus Bosch par le traitement parodique de la monstruosité humaine dont la mise en couleur relève de l'illumination.
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