>
Critique de Franz
L'homme serpent.
Méditant dans une caverne surélevée des montagnes de l'Utah, Tex Willer se remémore Lilyth, sa femme navajo décédée depuis longtemps. Connue d'eux seuls, la grotte est un lieu hanté de souvenirs. C'est pourtant là que Tiger Jack retrouve son frère de sang Tex Willer pour le prévenir que le chaman de la tribu des Navajos vient d'avoir une vision de guerre et de mort imminents. Un homme-serpent dirige les Utes contre les Navajos et le carnage est déjà là. Tex et ses guerriers Navajos se lancent sur la piste des assaillants mais un éboulement provoqué sciemment entraîne Tex dans le vide. L'homme-serpent semble tout prévoir. Tiger Jack décide de poursuivre seul la vendetta mais le combat semble perdu d'avance.
Flirtant avec la magie, le scénariste Mauro Boselli a conçu une histoire de guerre indienne où les chamans mènent la danse. Une nouvelle fois, il est difficile de développer une histoire de Tex en une cinquantaine de pages quand trois cents pages se révèlent nécessaires pour conter les péripéties du mythique ranger. Mauro Boselli maîtrise les codes, le tempo et le suspens. le bonheur du lecteur peut donc émaner d'une histoire originale bien menée mais probablement davantage de la réalisation graphique d'Enrique Breccia. Après son magistral « Capitan Jack » (2016) paru dans la série Tex Speciale 31, d'une grande puissance narrative et expressive en noir et blanc, l'extraordinaire dessinateur argentin installé aujourd'hui en Italie met superbement en couleur une histoire qui ne montre aucune faiblesse alors que l'artiste est âgé de 77 ans et conserve tout son allant. Il est dommage qu'un si grand artiste soit si peu représenté sur le marché français.
Méditant dans une caverne surélevée des montagnes de l'Utah, Tex Willer se remémore Lilyth, sa femme navajo décédée depuis longtemps. Connue d'eux seuls, la grotte est un lieu hanté de souvenirs. C'est pourtant là que Tiger Jack retrouve son frère de sang Tex Willer pour le prévenir que le chaman de la tribu des Navajos vient d'avoir une vision de guerre et de mort imminents. Un homme-serpent dirige les Utes contre les Navajos et le carnage est déjà là. Tex et ses guerriers Navajos se lancent sur la piste des assaillants mais un éboulement provoqué sciemment entraîne Tex dans le vide. L'homme-serpent semble tout prévoir. Tiger Jack décide de poursuivre seul la vendetta mais le combat semble perdu d'avance.
Flirtant avec la magie, le scénariste Mauro Boselli a conçu une histoire de guerre indienne où les chamans mènent la danse. Une nouvelle fois, il est difficile de développer une histoire de Tex en une cinquantaine de pages quand trois cents pages se révèlent nécessaires pour conter les péripéties du mythique ranger. Mauro Boselli maîtrise les codes, le tempo et le suspens. le bonheur du lecteur peut donc émaner d'une histoire originale bien menée mais probablement davantage de la réalisation graphique d'Enrique Breccia. Après son magistral « Capitan Jack » (2016) paru dans la série Tex Speciale 31, d'une grande puissance narrative et expressive en noir et blanc, l'extraordinaire dessinateur argentin installé aujourd'hui en Italie met superbement en couleur une histoire qui ne montre aucune faiblesse alors que l'artiste est âgé de 77 ans et conserve tout son allant. Il est dommage qu'un si grand artiste soit si peu représenté sur le marché français.
Acheter ce livre sur
