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Critique de Ziliz


« En art, la matière dont est constituée l'oeuvre est loin de déterminer sa valeur. Aujourd'hui, un exemplaire de la fameuse 'Merde d'artiste' de l'Italien Manzoni vaut ainsi bien davantage que son poids en or. »

Je ne l'aurais pas formulé ainsi, mais ce constat exprime parfaitement ce que je pense du business dans les Arts plastiques, la littérature, l'industrie musicale, le cinéma...

Ce numéro de DADA nous (ré)apprend le circuit traditionnel des oeuvres d'art (peintures, sculptures) via ses différents acteurs lorsqu'il s'agit d'un marché et non d'un seul moyen d'expression (comme le street art) : artiste, galeriste, conservateur, collectionneur, critique, commissaire-priseur.
Il nous rappelle également le rôle des mécènes, parfois discutable (comme le duo 'juteux' François Pinault - Jeff Koons). L'on y voit également que certains artistes, dont les oeuvres atteignent aujourd'hui des prix démentiels, n'ont été reconnus et appréciés qu'après leur mort : « Malgré une carrière courte - de 1880 à 1890 - [Van Gogh] produit pas moins de 2 000 tableaux et dessins. Et combien en vend-il ? Un seul, apparemment ! »

La revue elle-même me séduit toujours autant, bien que les sujets scabreux ne soient évoqués qu'en quelques lignes dans l'index (ici les faussaires, les pillages... pour le numéro sur Pompéi, la sexualité exposée), probablement parce qu'elle est destinée 'à toute la famille'.

A ce jour, c'est le titre de DADA qui m'a le moins intéressée, et j'aurais dû m'en douter : expression artistique et thune/calcul/spéculation sont des mots qui vont si mal ensemble... si mal ensemble... ♪♫
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