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Critique de Tmor
Le théâtre de Michel Marc Bouchard est fort, puissant, déroutant. On passe de la tragédie grecque au sketch potache en faisant un détour par la poésie épique, dérangée, dérangeante. La situation aussi floue, qu'essentielle (un déluge), remet chacun face à sa responsabilité, celle de l'après. L'atelier d'écriture entreprend d'achever les textes non achevés. La mémoire, le respect, la créativité, l'auto-censure, le jugement. Sauf que Danny attend au pas de la porte. Ce jeune homme différent retient tout, il peut aider, mais on préfère se chamailler entre couples. Des images fortes obsessionnelles jalonnent le récit théâtral. Un chat mort que l'on jette en l'air, mais qui ne retombe plus sur ses pattes. Dommage. Mais comment l'avouer à la propriétaire ? Un très beau texte.
