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Critique de SheWolf
Il en existe plusieurs, chez plusieurs éditeurs. Avec différentes orientations éthiques, plutôt chasse ou plutôt écologie, et différentes visions du rapport à la lecture de traces, plus ou moins "modernes".
Leur principe est double, permettre au naturaliste amateur comme au randonneur du dimanche de repérer et d'identifier les indices que laissent les animaux du fait de leur passage ou de leurs activités dans le milieu. Quand on parle d'indice, il s'agit des empreintes, trace laissé par une patte que l'animal soit onguligrade, digitigrade ou plantigrade, de ces pistes, cet ensemble d'empreintes qui montre le positionnement des quatre membres au sol, positionnement variable selon les allures de l'animal en déplacement. Mais les indices regroupent aussi les fèces, vulgairement les crottes, les restes laissés après qu'ils se soient nourris (forges, modalité de la consommation des cônes, de noix et de graines, de champignons, de pousses…), ainsi que divers éléments qu'ils perdent naturellement ou qui attestent de leur mort : plumes, os, dents, cornes et bois.
Cette lecture, en creux, de la présence des espèces animales est une pratique aussi ancienne que la chasse, mais, quand elle est pratiquée par un naturaliste, elle s'en démarque par son objet autant que par son lexique. Les « dégâts » sur les végétaux vont devenir lecture du comportement animal et porter le nom de forge, trou, nid, marquage, frottage ou dendromicrohabitat, signe s'il en fallait encore apporter la preuve, que la biodiversité et sa richesse ne se mesurent pas à l'aune des préjudices aux biens naturels. Les reliefs des carnivores deviennent des plumées, des nourrissages et permettent de savoir qui a mangé là et comment.
Cependant, ce sont les empreintes et les pistes qui constituent l'essentiel de l'ouvrage avec des conseils pour les mouler et en conserver trace. La lecture des déplacements animaux est complexe et pour certains d'entre eux, quoiqu'on en dise, se mettent difficilement en équation, car ils marchent rarement sur terrain absolument plat, car ils sont plusieurs, car leurs allures changent, qu'ils jouent, qu'ils sautent ou se rejoignent.
Mais quand la neige fraîchement tombée vous fait de l'hiver une page blanche dédiée à la nature, alors, de magnifiques découvertes s'offrent à vous, car chaque patte qui se déplace signe ce livre somptueux. Peut-être trouverez-vous un bonheur rare et indicible à le lire ou à apprendre à le faire.
Leur principe est double, permettre au naturaliste amateur comme au randonneur du dimanche de repérer et d'identifier les indices que laissent les animaux du fait de leur passage ou de leurs activités dans le milieu. Quand on parle d'indice, il s'agit des empreintes, trace laissé par une patte que l'animal soit onguligrade, digitigrade ou plantigrade, de ces pistes, cet ensemble d'empreintes qui montre le positionnement des quatre membres au sol, positionnement variable selon les allures de l'animal en déplacement. Mais les indices regroupent aussi les fèces, vulgairement les crottes, les restes laissés après qu'ils se soient nourris (forges, modalité de la consommation des cônes, de noix et de graines, de champignons, de pousses…), ainsi que divers éléments qu'ils perdent naturellement ou qui attestent de leur mort : plumes, os, dents, cornes et bois.
Cette lecture, en creux, de la présence des espèces animales est une pratique aussi ancienne que la chasse, mais, quand elle est pratiquée par un naturaliste, elle s'en démarque par son objet autant que par son lexique. Les « dégâts » sur les végétaux vont devenir lecture du comportement animal et porter le nom de forge, trou, nid, marquage, frottage ou dendromicrohabitat, signe s'il en fallait encore apporter la preuve, que la biodiversité et sa richesse ne se mesurent pas à l'aune des préjudices aux biens naturels. Les reliefs des carnivores deviennent des plumées, des nourrissages et permettent de savoir qui a mangé là et comment.
Cependant, ce sont les empreintes et les pistes qui constituent l'essentiel de l'ouvrage avec des conseils pour les mouler et en conserver trace. La lecture des déplacements animaux est complexe et pour certains d'entre eux, quoiqu'on en dise, se mettent difficilement en équation, car ils marchent rarement sur terrain absolument plat, car ils sont plusieurs, car leurs allures changent, qu'ils jouent, qu'ils sautent ou se rejoignent.
Mais quand la neige fraîchement tombée vous fait de l'hiver une page blanche dédiée à la nature, alors, de magnifiques découvertes s'offrent à vous, car chaque patte qui se déplace signe ce livre somptueux. Peut-être trouverez-vous un bonheur rare et indicible à le lire ou à apprendre à le faire.
