Et voilà, déjà, le dixième tome bloguesque de Boulet.
On y retrouve l'angoisse de la mort, la destruction de notre univers, le temps qui passe, un plus ou moins gros soupçon de SF, des rêveries. C'est toujours plus ou moins la même chose, mais on ne s'en formalise pas. Les digressions sont différentes et puis… nos propres préoccupations n'ont pas changé non plus n'est-ce pas ? Boulet c'est un peu le confident parfait. Il ne vous juge pas, puisque vous lui êtes inconnus , c'est lui qui conte à votre place ses pires angoisses, il optimise aussi just'assez pour que les peurs restent agréables.
Et puis surtout.
On se dit que, comme partout, les blog s'essoufflent, évoluent, et que ce tome est peut être le dernier. Ou l'un des dernier, alors autant en profiter. Reprendre un zeste d'ubuesque, d'utopique et de temps qui pique.
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