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Critique de nilebeh


Uppsala, ville de Suède, semble être le théâtre habituel des intrigues policières menées par Eriksson. Pour autant, on n'a que très peu d'informations sur la ville, les habitants, les traditions suédoises. Ici, le sujet du roman concerne un propriétaire de bar, Slobodan Andersson, mi-yougoslave mi-suédois, qui trempe dans des histoires louches de trafic de cocaïne avec son associé arménien Armas, retrouvé mort noyé dans une rivière, le tatouage arraché. L'enquête impliquera rapidement des Mexicains recrutés par les truands pour servir de passeurs.
L'originalité consiste à avoir introduit trois frères Zapotèques dans l'histoire, deux plus jeunes entraînés sur cette mauvaise pente par le bhni gui'a , l'homme des montagnes, celui qui vous tente et vole votre âme. L'aîné, Manuel, part en Suède à la recherche de Patricio qui a été arrêté et veut venger la mort du benjamin, Angel.
Il y a beaucoup de personnages dans cette histoire, parcellisés et très peu évoqués à l'exception d'Eva, femme modeste qui croit trouver enfin un peu de bonheur dans ce bar où elle a été embauchée. Beaucoup de menus événements, sans aucun rebondissement, des pistes qui finissent par laborieusement converger. L'équipe policière, conduite par Ann Lindell, personnage récurrent, ne prend pas vie et manque d'intérêt. Même le personnage d'Ann reste falot.
Sixième roman de la même série, « L'homme des montagnes » manque de chair et de nerf, c'est dommage car l'intrusion du monde indien du Mexique aurait pu être intéressante.
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