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Critique de Musa_aka_Cthulie
Nous avions quitté Ingmar qui, écoeuré de la violence de ses compagnons Vikings, avait sauvé tout un village irlandais et s'était vu offrir une Bible illustrée qui lui avait permis d'obtenir une certaine respectabilité à bord du drakkar. Puis, après que son frère l'eût jeté par-dessus bord, il avait été recueilli par les villageois-mêmes qu'il avait sauvés. Pour finir, on lui avait confié la mission délicate d'escorter la jolie Cuneen pour qu'elle puisse rejoindre son couvent. La vie paraissait soudain bien douce à Ingmar...
C'était sans compter la bêtise et l'étroitesse d'esprit des Chrétiens qu'il va rencontrer, à commencer par Elisabeth, le vieux chaperon infect qui ne lâche pas Cuneen d'une semelle et insulte tout ce qui ne rend pas de culte au même dieu qu'elle. le problème Elisabeth réglé, les villageois qui accueillent Cuneen et Ingmar se feront un plaisir de montrer que ce ne sont guère les valeurs de tolérance et d'amour du prochain qui les guident dans leur vie quotidienne. de la barbarie viking à l'intolérance chrétienne, décidément, le tableau des vicissitudes humaines n'est guère plaisant. D'ailleurs, l'histoire de Crâne noir, le personnage mystérieux qui effraie tout le village, est là pour donner un aperçu de ce dont les hommes sont capables un peu partout dans le monde.
Sous une forme légère, cultivant toujours l'humour qui dédramatise les situations les plus absurdes et les plus violentes, ce deuxième album de la série se révèle malgré tout encore plus sombre que le premier. le dessin et la colorisation, à travers des planches à la tonalité toujours très bien choisies, mettent d'ailleurs bien en valeur cette atmosphère à la fois déprimante et absurde ; ils permettent de donner une véritable intensité dramatique aux différentes scènes.
La réflexion sur l'humanité et sa violence inhérente n'est pas poussée plus loin, ce qui laisse un peu sur sa faim, mais le décalage entre le ton très léger des dialogues et la déprimante observation des moeurs humaines fait tout l'intérêt de cette série et de ce tome, sans doute le plus réussi des quatre. Et l'on envie de savoir ce que la vie et les voyages réservent encore à Ingmar, ce Viking pas comme les autres.
C'était sans compter la bêtise et l'étroitesse d'esprit des Chrétiens qu'il va rencontrer, à commencer par Elisabeth, le vieux chaperon infect qui ne lâche pas Cuneen d'une semelle et insulte tout ce qui ne rend pas de culte au même dieu qu'elle. le problème Elisabeth réglé, les villageois qui accueillent Cuneen et Ingmar se feront un plaisir de montrer que ce ne sont guère les valeurs de tolérance et d'amour du prochain qui les guident dans leur vie quotidienne. de la barbarie viking à l'intolérance chrétienne, décidément, le tableau des vicissitudes humaines n'est guère plaisant. D'ailleurs, l'histoire de Crâne noir, le personnage mystérieux qui effraie tout le village, est là pour donner un aperçu de ce dont les hommes sont capables un peu partout dans le monde.
Sous une forme légère, cultivant toujours l'humour qui dédramatise les situations les plus absurdes et les plus violentes, ce deuxième album de la série se révèle malgré tout encore plus sombre que le premier. le dessin et la colorisation, à travers des planches à la tonalité toujours très bien choisies, mettent d'ailleurs bien en valeur cette atmosphère à la fois déprimante et absurde ; ils permettent de donner une véritable intensité dramatique aux différentes scènes.
La réflexion sur l'humanité et sa violence inhérente n'est pas poussée plus loin, ce qui laisse un peu sur sa faim, mais le décalage entre le ton très léger des dialogues et la déprimante observation des moeurs humaines fait tout l'intérêt de cette série et de ce tome, sans doute le plus réussi des quatre. Et l'on envie de savoir ce que la vie et les voyages réservent encore à Ingmar, ce Viking pas comme les autres.
