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Critique de de
Un espace historique de construction des monothéismes
Un livre d'histoire sur l'Ethiopie et le Sud de la péninsule arabique au VIème siècle (JC). Intéressant à plus d'un titre.
En premier lieu l'exposition du travail sur les sources, les spéculations et les plausibilités. le travail de re-construction historique.
« Adoulis où un seul trône à l'abandon attestait les commencements de cette histoire tumultueuse, retomba dans l'obscurité dont elle était sortie près d'un millénaire auparavant, à l'époque helléniste. Seuls demeurent, pour nous éclairer, les manuscrits de Cosmas Indicopleustès, ainsi que plusieurs douzaines de trônes et d'inscriptions brisés sur le sol de l'Éthiopie. »
En second lieu, le prosélytisme juif, les conversions, cette part souvent niée par le judaïsme officiel.
Mais surtout, l'extension ou les consolidations des monothéismes, « une confluence d'idées monothéistes dans la région paraît incontestable », les relations entre le monde grec, l'empire byzantin, l'empire perse, l'Éthiopie, et une partie de l'Arabie, les utilisations des langues et des écritures, la mythologie autour de la reine de Shaba…
« L'extraordinaire histoire du judaïsme en Arabie, dans la région de la mer Rouge, est une toile de fond indispensable, mais très négligée, de l'essor de l'islam ainsi que de l'effondrement de l'Empire perse devant les Byzantins ».
Je regrette cependant que certaines notions très modernes soient utilisées de manière me semble-t-il a-historique. Les conversions des souverains ne me semblent pas impliquer les conversions des populations, peut-être de leurs « élites », cela aurait mérité précisions. Enfin, la « graphie » de certains termes me semble inadéquate, par exemple les « Arabes convertis au judaïsme » deviennent des « Juifs arabes », pourquoi ne pas avoir écrit « Arabes juifs » ?, quand aux chrétiens ils sont nommés « chrétiens arabes »
Lien : https://entreleslignesentrel..
Un livre d'histoire sur l'Ethiopie et le Sud de la péninsule arabique au VIème siècle (JC). Intéressant à plus d'un titre.
En premier lieu l'exposition du travail sur les sources, les spéculations et les plausibilités. le travail de re-construction historique.
« Adoulis où un seul trône à l'abandon attestait les commencements de cette histoire tumultueuse, retomba dans l'obscurité dont elle était sortie près d'un millénaire auparavant, à l'époque helléniste. Seuls demeurent, pour nous éclairer, les manuscrits de Cosmas Indicopleustès, ainsi que plusieurs douzaines de trônes et d'inscriptions brisés sur le sol de l'Éthiopie. »
En second lieu, le prosélytisme juif, les conversions, cette part souvent niée par le judaïsme officiel.
Mais surtout, l'extension ou les consolidations des monothéismes, « une confluence d'idées monothéistes dans la région paraît incontestable », les relations entre le monde grec, l'empire byzantin, l'empire perse, l'Éthiopie, et une partie de l'Arabie, les utilisations des langues et des écritures, la mythologie autour de la reine de Shaba…
« L'extraordinaire histoire du judaïsme en Arabie, dans la région de la mer Rouge, est une toile de fond indispensable, mais très négligée, de l'essor de l'islam ainsi que de l'effondrement de l'Empire perse devant les Byzantins ».
Je regrette cependant que certaines notions très modernes soient utilisées de manière me semble-t-il a-historique. Les conversions des souverains ne me semblent pas impliquer les conversions des populations, peut-être de leurs « élites », cela aurait mérité précisions. Enfin, la « graphie » de certains termes me semble inadéquate, par exemple les « Arabes convertis au judaïsme » deviennent des « Juifs arabes », pourquoi ne pas avoir écrit « Arabes juifs » ?, quand aux chrétiens ils sont nommés « chrétiens arabes »
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