Je me suis accrochée.. à la barre, puisque
Théophile Boyer, un peu marin lui-même, file souvent la métaphore marine, mais en vain, j'ai vite lâché prise. Attirée par ce titre magnifique, j'ai ouvert le roman avec des envies de paresse bretonne. L'écriture, loin d'être fluide ou reposante, m'a au contraire obligée à s'employer pour avancer un peu ; un vocabulaire désuet (et je visualise le dictionnaire des synonymes bien en évidence sur la table d'écriture), des dialogues mal écrits tirant vers le roman sentimental, des tournures lourdes... Et l'intrigue ? Effacée sous ces mots qui pèsent une tonne plus quelques coquilles, devinée et c'est assez (sans mauvais jeu de mot cette fois). Mais ajouter une note d'intention en toute fin de roman, n'est-ce pas confesser un peu de son échec ? Les mots parlent d'eux-même, vous émeuvent ou se taisent, et échouent sur la plage tels des requins-pèlerin...
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