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Critique de justeuneligne


Un titre choc ( un coup au coeur) et un incipit sobre et sec qui annonce la couleur : «je suis morte le 7 février 2022. Il était 17h20 lorsque mon coeur s'est arrêté . Je ne me suis aperçue de rien.» Sur la couverture, l'éditeur annonce un roman. J'aurai plutôt qualifié ce livre de récit ou témoignage
Ce livre a sûrement été nécessaire à son auteure. J'imagine bien la démarche rétrospective pour retraverser cette expérience exceptionnelle d'un arrêt cardiaque aussi brutal qu'inattendu, sans véritable signe avant-coureur et laisser une trace de ce parcours vers la renaissance. J'ai senti également les élans d'une bien jolie plume qui exprime la reconnaissance pour les proches et en particulier pour Anton, le compagnon qui a eu les bons réflexes, l'amour qui a circulé autour de ce lit d'hôpital , et le miracle d'une reprise progressive de la vie sans séquelles.
Ce livre est indéniablement écrit avec une grande sincérité, pourtant il m'a manqué quelque chose pour que je puisse être vraiment touchée. Sans doute ai-je résisté à la vision d'un possible au-delà serein et merveilleux. Je ne connais rien aux EMI ( expérience de mort imminente) et je n'envisage pas de trouver dans ce phénomène des réponses aux questions sur l'après-vie. Je souhaite à Emmanuelle de Boysson d'avoir vaincu durablement, avec ce grave accident de santé, la peur de la mort qui est plutôt le lot commun.

Ps d'une ancienne casablancaise : est-ce une correction mal venue de l'éditeur qui a transformé Mohammédia aux portes de Casablanca ( Maroc) en Mohammadia
( située en Algérie) ?



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