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Critique de Shenandoah


Premier dans l'ordre de publication, ce qui n'augure à priori rien de bon, ce tome a en plus le tort de tomber chronologiquement, comme un cheveu sur la soupe, au beau milieu de l'intense diptyque composé de L'Héritage d'Hastur et de L'Exil de Sharra. J'avoue, j'ai hésité à faire une entorse à mon ordre de lecture et sauter directement à L'Exil de Sharra, mais mon côté psychorigide et le fait que ce roman ne fasse que 150 pages m'ont convaincu de le lire maintenant.

Marion Zimmer Bradley devait vraiment adorer les Hommes des Arbres, parce ces Ewoks ténébrans sont cette fois au centre de l'histoire. Nous apprenons ainsi que tous les 48 ans, une fièvre mortelle terrasse les Ténébrans (oui, cela n'a jamais été abordé dans les livres précédents), et que seuls les Hommes des Arbres y sont immunisés. Jason, qui a été élevé parmi ces créatures, est envoyé en mission afin les convaincre de donner leur sang pour développer un sérum contre cette maladie. Mais qui est réellement Jason ?

Étrangement, ce livre est tout de même meilleur que ce à quoi je m'attendais. Assez rythmé et riche en action, il a l'intérêt de nous présenter un héros plutôt étonnant. Son histoire façon Docteur Jekyll et Mister Hyde est assez intéressante, même si le côté "méchant" est souvent trop caricatural pour être pris au sérieux.

En dehors de ça, l'histoire est relativement classique dans son genre, même si le fait que l'objet de la quête ne soit pas une demoiselle en détresse est assez rafraîchissant pour être signalé. Il est aussi sympathique de voir fonctionner une équipe composée de terriens et de ténébrans, bien que Régis Hastur se contente de faire de la figuration au milieu de tout ça et ne serve au final pas à grand-chose. D'ailleurs, le laran n'est quasiment pas utilisé non plus, ce qui fait de ce livre davantage une ébauche de Ténébreuse telle qu'on la connaît.

Bref, je n'ai pas grand-chose d'autre à dire. C'est une lecture rapide et assez agréable, et un roman correct, mais qui n'apporte rien, ni à la grande histoire de Ténébreuse, ni même au personnage de Régis Hastur. de plus, son emplacement chronologique ne joue vraiment pas en sa faveur en lui imposant une comparaison avec deux des poids lourds de la saga.

Sur ce, je file lire L'Exil de Sharra !
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