Cultura. Au milieu d'un amoncellement de livres de poche tous plus bariolés les uns que les autres, une couverture me saute aux yeux: un homme en costume XIXè, un fond bleu foncé et une lanterne. Intéressant. Titre:
le Résurrectionniste. Encore plus intéressant. Phonétiquement très agréable, lexicalement passionnant. Je fais le tour, reste trois quarts d'heure, prends des livres, les repose... et je reviens à ma toute première rencontre.
Finalement, ce livre est assez inégal. Je suis restée scotchée sur la première partie, le Londres des années 1820, cette histoire de corps déterrés pour les biens de la médecine, absolument tout ce que j'aime!
J'ai un peu moins adhéré à l'exil en Australie, même si finalement l'histoire ne se termine pas si bien. J'étais plutôt sceptique en tournant les premières pages de la dernière partie, mais j'ai réussi à accepter ce tournant de l'histoire, qui ne m'a pas déplu.
Un petit bémol pour une traduction qui a eu l'air de se faire un peu trop rapidement... par deux personnes, donc deux styles... un morceau de récit au passé, le présent deux pages plus loin... on ne s'en rend pas compte tout de suite mais au final on finit par tiquer sur ce genre d'incohérences... et quelques formulations et mots qui auraient mérité un peu plus de réflexion.
Reste tout de même une excellente semaine passée dans les bas-fonds de Londres.
Commenter  J’apprécie         40