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Critique de cicou45


Cet ouvrage est composé de deux grandes parties : "Sur l'estran de l'amour, anciennes traces" et "Sur l'estran de la vie, les treize lunaisons" auxquelles se rajoutent de dessins de Gérard Murail nommés dans le sommaire 'Hors-texte".
Vous l'aurez peut-être deviné, la première partie se compose essentiellement de poèmes d'amour alors que la seconde s'attarde plus sur le rythme des saisons, le temps qui passe et rend hommage aux beautés qui nous entourent tout au long de l'année et qui varient sans cesse. Oui, mais alors, pourquoi treize lunaisons alors que l'an ne comporte que douze mois ? Eh bien tout simplement parce que Claude Braun, l'auteur a rajouté à ces douze premiers mois que nous connaissons tous, un unique poème (la treizième lunaison) au 31 décembre, signe d'une année qui se termine et d'une autre qui recommence - c'est du moins la manière dont je l'ai interprété mais peut-être suis-je dans l'erreur - erreur que seul le poète lui-même pourrait m'expliquer ou alors est-ce à chacun d'entre nous de l'interpréter à sa propre manière...
Toujours est-il que si dans cette deuxième partie de l'ouvrage, l'auteur se recentre sur la beauté de la nature (mais sur sa cruauté parfois), il n'en ai pas moins question d'amour de temps à autre, amour qui peut d'ailleurs être cruel lui aussi !

Un ouvrage rempli de tendresse, de jeux de mots rigolos mais aussi de désespoir parfois ! Un ouvrage, tout comme son auteur (oui, je peux me permettre de l'affirmer même si je n'ai, pour le moment, rencontré ce dernier qu'une seule fois) composé de sensibilité, de fragilité aussi mais également d'une bonne dose d'humour...A découvrir, à lire et à relire !
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