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Critique de Glesker


Le principe central de l'upcycle replace la conception d'un bien de consommation au coeur de la solution. En prévoyant avant même sa création, une utilisation de matériaux respectueux et un recyclage optimisé ; de telle façon que recyclage après recyclage, ses composantes soient sans cesse valorisables, sans dégradation, le seul ajout au cycle étant de l'énergie.
Ce but ultime permettrait virtuellement de se satisfaire des ressources déjà prélevées.

Je suis persuadé que ce principe fondamental devrait être quelque chose vers lequel toute manufacture humaine devrait tendre. Reste la faisabilité.
Bien sûr, le livre expose des solutions encourageantes et positives qui rafraîchissent les discours actuelles écologistes qui privilégient restrictions et diminutions. En revanche, le texte n'entre jamais dans un début de détail concernant une mise en oeuvre concrète. C'est frustrant et l'on se demande si ces principes pourraient facilement être applicable dès à présent. En tout cas, aussi facilement qu'il nous l'est présenté.
Dans l'immédiat, l'upcycle se devrait d'être le fil directeur des nouvelles normes que nos institutions élaborent sans cesse. Une façon d'encourager (ou de contraindre ?) les industriels à repenser la conception de leurs produits... et bien entendu, de convaincre en parallèle le consommateur de les privilégier.

Au final, on retrouve dans cette démarche l'application de nombreux principes permaculturels tels que définis par Molllison et Holmgren : ce qui m'encourage à croire que la permaculture est et devra être une pensée et une inspiration centrales de notre futur.
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