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Critique de Takalirsa


Je n'ai pas du tout réussi à entrer dans ce roman. L'atmosphère est particulière, on est dans un village isolé, c'est la guerre, il fait froid et faim. Tout le monde se connaît, la plupart des habitants sont d'anciens pensionnaires du couvent des Ursulines, qui recueille tous les enfants abandonnés. Ces orphelins devenus adultes n'ont pas réussi à s'éloigner de ce lieu hautement symbolique pour eux – et de soeur Marie la prieure – où ils ont grandi ensemble. On sent que tout le coeur de l'enquête est là, dans ces liens noués par le passé, dans les secrets, les amours et les rancoeurs.

Matthias Lavau et Esther Louve, qui enquêtent sur le meurtre de « cette pourriture de TS » (Thomas Sorel), sont aussi passés par le couvent. Tous deux sont un peu étranges, avec leur accoutrement de cuir à la steampunk (masque de moto pour l'un, collerette pour l'autre) cachant de vieux démons. On comprend qu'Esther, qui mène une investigation parallèle, a des comptes à régler. Que cherche-t-elle en forêt et pourquoi Blue le loup la suit-il tout le temps ?

Et puis il y a la guerre en arrière-plan (on est en 1917) – que s'est-il passé sur le front entre Thomas Sorel et Antoine de Maison-Rouge ? Qui est à l'origine du trafic de nourriture dans le village ? Et puis il y a la gueule cassée du Vieil Anar pour rappeler à tous l'atrocité des combats.
A la fin tout s'emboîte plus ou moins clairement (il y a des personnalités doubles et des intrigues secondaires), l'ensemble est plutôt original, malgré tout je n'ai pas adhéré...
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