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Critique de Esorlecram


La préface nous informe que plusieurs sociétés africaines répartissent les êtres humains en trois catégories : les vivants, les morts que des vivants ont connus, et les morts qui n'ont plus aucun relais avec le monde des vivants.
Sur cette base, l'auteur construit un roman qui démarre plein de promesses : un chapitre sur deux, il décrit cette ville « intermédiaire » où la plupart arrivent après leur mort. Une ville un peu fantastique, aux contours flous, mais qui vit comme toutes les villes du monde réel.
Le chapitre suivant conte l'aventure antarctique d'une jeune scientifique en mission, qui se retrouve seule après le départ de ses deux compagnons partis à la recherche d'aide.
C'est original, on devine plein de développements possibles pour cette histoire à mi-chemin entre la philosophie et la science-fiction.
Mais l'auteur s'essouffle peu à peu et la fin du roman devient même pénible à lire: d'interminables pages pour décrire Laura Byrd luttant en vain contre le froid, la faim, tout en restant très détachée par rapport à la situation, puis pour analyser ses pensées au cours de la « traversée », et de longues pages aussi consacrées à cette ville qui devient incohérente.
Le recoupement de ces deux histoires semblait évident depuis le début du livre , et l'on se demandait comment Brockmeier allait faire entrer Laura Byrd dans la ville : en vain, car il ne saisit pas cette opportunité (sans doute parce qu'un virus a tué tous les humains, sauf elle)
et le roman se termine en eau de boudin…
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