>
Critique de cherieblossom
Agnès Grey est la fille d'un pasteur ruiné du nord de l'Angleterre. Condamnée à une vie de pauvreté dont elle ne veut pas, la cadette de la fratrie aimerait s'émanciper et travailler pour pouvoir gagner de l'argent et aider sa famille plus unie que jamais. C'est ainsi qu'elle propose ses services pour devenir institutrice ou gouvernante dans une annonce alors qu'elle n'a aucune expérience professionnelle ni recommandation ! Une famille de commerçants de la bonne société anglaise va pourtant lui accorder sa confiance et l'accueillir à domicile afin de s'occuper des enfants. Mais une fois sur place Agnès déchante et se rend compte que non seulement les enfants sont infernaux et pourris gâtés mais aussi qu'elle n'aura jamais le soutien des parents qui n'ont pas la même vision de la vie et de l'éducation qu'elle. Une première expérience professionnelle rude mais formatrice, qui permet à Agnès de découvrir de nouveaux horizons et de faire de jolies rencontres au passage, notamment avec Edward Weston, le jeune vicaire du village qui ne la laisse pas insensible 😉
Ce roman qui est écrit à la manière d'un journal intime à la première personne raconte la propre expérience de l'autrice en tant que cadette de fratrie puis de gouvernante. Sa plume et ses tournures de phrase à l'ancienne ont leur charme et elle dresse une réelle analyse (pour ne pas dire critique) de la société victorienne et de ses classes sociales. Tout le monde en prend pour son grade (surtout les plus riches) et on se rend compte de ce qu'est la fameuse zone grise (grey), ce no man's land social dans lequel on plaçait les jeunes femmes qui devenaient gouvernantes et qui étaient trop riches pour être considérées comme pauvres et trop pauvres pour être estimées par les riches.
Excepté ces éléments cette lecture n'a pas su me passionner plus que ça. J'ai trouvé le personnage d'Agnès d'une froideur extrême et n'ai pas réussi à m'attacher à elle ... le ton qu'elle utilise tout du long n'est pas forcément très enjoué et je me suis demandée à plusieurs reprises si elle prenait plaisir à écrire sur sa vie ou si elle s'en sentait forcée. D'autre part je n'ai pas trouvé ce pan de sa vie très intéressant et j'ai ressenti pas mal de longueurs (bien qu'il se lise vite). Une lecture mitigée qui sera malheureusement vite oubliée !
Ce roman qui est écrit à la manière d'un journal intime à la première personne raconte la propre expérience de l'autrice en tant que cadette de fratrie puis de gouvernante. Sa plume et ses tournures de phrase à l'ancienne ont leur charme et elle dresse une réelle analyse (pour ne pas dire critique) de la société victorienne et de ses classes sociales. Tout le monde en prend pour son grade (surtout les plus riches) et on se rend compte de ce qu'est la fameuse zone grise (grey), ce no man's land social dans lequel on plaçait les jeunes femmes qui devenaient gouvernantes et qui étaient trop riches pour être considérées comme pauvres et trop pauvres pour être estimées par les riches.
Excepté ces éléments cette lecture n'a pas su me passionner plus que ça. J'ai trouvé le personnage d'Agnès d'une froideur extrême et n'ai pas réussi à m'attacher à elle ... le ton qu'elle utilise tout du long n'est pas forcément très enjoué et je me suis demandée à plusieurs reprises si elle prenait plaisir à écrire sur sa vie ou si elle s'en sentait forcée. D'autre part je n'ai pas trouvé ce pan de sa vie très intéressant et j'ai ressenti pas mal de longueurs (bien qu'il se lise vite). Une lecture mitigée qui sera malheureusement vite oubliée !
