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Critique de Renod
Angelina* Trifonova a grandi à Vetovo, un village du nord de la Bulgarie, pendant la difficile période de transition économique qui a suivi la chute du régime communiste. Sa famille est durement touchée par la crise et les accidents de la vie. Ginka souhaite s'extraire de ce milieu modeste à tout prix. Mais si elle possède un caractère farouche, elle se montre d'une grande naïveté. Son côté fleur bleue et son obsession pour l'argent vont la conduire sur les trottoirs parisiens. Son cadavre sera retrouvé dans un terrain vague du nord de la capitale quelques mois plus tard. Elle n'avait pas vingt ans.
Que reste-t-il de Ginka ? Un dossier d'instruction. Un fait divers poignant chassé par une autre affaire le lendemain. Une dépouille enterrée dans un carré d'indigents. Quelques portraits dans un album photo défraichi. le temps estompe peu à peu son souvenir... Marqué par son histoire, Philippe Broussard s'est attaché à exhumer des fragments de sa vie pour lui redonner place parmi nous et lui rendre sa dignité. Au cours de son enquête, il s'adresse à Yana, la fille de Ginka qui, confiée à un orphelinat peu après sa naissance, ignore tout du destin tragique de sa mère.
Philippe Broussard s'est attaché à retracer le parcours de Ginka à travers l'Europe, là où l'enquête policière s'est arrêtée. Il s'est rendu en Bulgarie, en Grèce, en Belgique et en Albanie pour enquêter sur les faits et gestes de la jeune femme et comprendre ce qui l'a conduite à se prostituer. Il a rencontré sa famille, ses amis d'enfance, les personnes qui l'ont côtoyée au cours de sa descente en enfer.
L'auteur le précise d'emblée : dans ce livre, rien n'est romancé, il s'agit d'une enquête journalistique. J'ai vu il y a quelques années le documentaire de Mosco Boucault, l'ami réalisateur de l'auteur, sur ce même sujet. Des images d'« un corps sans vie de 19 ans » me sont revenues à l'esprit. le livre et le documentaire partagent les mêmes objectifs de sensibiliser l'opinion sur le sort des victimes des réseaux de prostitution et de redonner vie et dignité à Ginka. Ces deux oeuvres constituent un hommage nécessaire à une jeune femme qui ne doit pas être réduite à son statut de victime.
En partenariat avec les éditions Stock et Netgalley.
*Ginka est le diminutif du prénom Angelina
Que reste-t-il de Ginka ? Un dossier d'instruction. Un fait divers poignant chassé par une autre affaire le lendemain. Une dépouille enterrée dans un carré d'indigents. Quelques portraits dans un album photo défraichi. le temps estompe peu à peu son souvenir... Marqué par son histoire, Philippe Broussard s'est attaché à exhumer des fragments de sa vie pour lui redonner place parmi nous et lui rendre sa dignité. Au cours de son enquête, il s'adresse à Yana, la fille de Ginka qui, confiée à un orphelinat peu après sa naissance, ignore tout du destin tragique de sa mère.
Philippe Broussard s'est attaché à retracer le parcours de Ginka à travers l'Europe, là où l'enquête policière s'est arrêtée. Il s'est rendu en Bulgarie, en Grèce, en Belgique et en Albanie pour enquêter sur les faits et gestes de la jeune femme et comprendre ce qui l'a conduite à se prostituer. Il a rencontré sa famille, ses amis d'enfance, les personnes qui l'ont côtoyée au cours de sa descente en enfer.
L'auteur le précise d'emblée : dans ce livre, rien n'est romancé, il s'agit d'une enquête journalistique. J'ai vu il y a quelques années le documentaire de Mosco Boucault, l'ami réalisateur de l'auteur, sur ce même sujet. Des images d'« un corps sans vie de 19 ans » me sont revenues à l'esprit. le livre et le documentaire partagent les mêmes objectifs de sensibiliser l'opinion sur le sort des victimes des réseaux de prostitution et de redonner vie et dignité à Ginka. Ces deux oeuvres constituent un hommage nécessaire à une jeune femme qui ne doit pas être réduite à son statut de victime.
En partenariat avec les éditions Stock et Netgalley.
*Ginka est le diminutif du prénom Angelina
