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Critique de jamiK


Cet album rassemble trois histoires d'Archi Cash, Autour d'un cigarillo (1974), le Déserteur de Toro–Toro (1971) et Face à Animoso (1971). La première est assez anecdotique, c'est une histoire d'évadés de prison qui s'en prennent à un trio d'indiens, amis d'Archie Cash, en solitaire, va les aider à s'en sortir, parce que les flics, racistes, ne s'embarasseraient pas d'éviter les dommages collatéraux. Scène de prise d'otages, une bonne baston… des personnages caricaturaux, quelques bon clichés… c'est vite expédié. Pas d'un grand intérêt, pas déplaisant non plus.
Les deux suivantes sont les deux premières aventures de ce personnage, elles se suivent. Bien que ce soit le tome 3, c'est bien ici que démarrent les aventures d'Archie Cash. On est dans un pays d'Amérique latine imaginaire. Archi Cash, en désaccord avec son général, refuse de tirer sur la foule et change de camp. le premier récit raconte sa fuite, le second, sa difficile intégration dans le camp des révolutionnaires. le récit n'est pas d'une grande originalité, mais ce qu'il faut retenir de ces aventures, c'est l'esprit des films d'action hollywoodien des années 60/70, le héros a les traits de Charles Bronson, et on retrouve tout à fait le ton, les scènes, on pourrait presque penser qu'il s'agit de synopsis de ses films, on l'y voit évoluer, se battre, sa musculature est perpétuellement mise en avant, son machisme aussi, c'est bon pour éveiller la nostalgie de ce cinéma aux valeurs parfois très douteuse (Charles Bronson s'est fait le chantre de la justice personnelle). Avec le recul, on rit un peu de ce virilisme désuet, mais c'est comme un exutoire, les salauds finissent mal de toute façon. Pour ceux qui aiment encore retrouver les vieux westerns, les vieux films d'aventures sans des sierras torrides, le plaisir est au rendez-vous. Allez, dites-moi que je ne suis pas le seul à aimer ça !
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