>
Critique de Colibrille
Je ne lis que très rarement des récits de vie ou témoignages. "Bono" m'a été offert par des amies connaissant mon amour pour les chats (et animaux en général). J'avoue que j'étais un peu frileuse à l'idée de lire ce témoignage autobiographique étant donné que cela ne correspond pas du tout aux genres que j'apprécie. Néanmoins, je dois avouer que j'ai été agréable surprise pour ce livre, en particulier la plume de l'auteure que j'ai trouvé plutôt savoureuse. Celle-ci est imagée, regorgeant de métaphores particulièrement amusante. Si je n'ai pas aimé plus que ça l'histoire, c'est tout simplement parce que je ne pouvais pas m'identifier à ce que raconte, vit, l'auteure. Mais ce qui m'a finalement vraiment déçue, c'est que Bono prend en réalité une place secondaire dans le roman. Contrairement à ce que laisse annoncer le résumé, je n'ai pas trouvé que Bono était au coeur du roman, de même que l'aspect "thérapeutique" de la présence animale (qui est bien sûr évoqué mais pas assez développé). Selon moi, c'est plutôt la ville de New York qui est au centre du roman et à l'origine des "transformations" de l'auteure. Celle-ci passe plus de temps à parler de la ville, de ses boutiques, ses musées, combien elle aime s'y promener, que De Bono, sa sociabilisation et l'impact psychologique que cela a sur elle. J'ai trouvé cela dommage, d'autant que le roman est vendu comme un témoignage bouleversant sur le lien qui peut unir Homme et chat.
