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Critique de Jahyra
Agréablement changée des récits classiques de fantasy avec le premier tome, j'ai enchaîné avec le second dès sa sortie. Et malheureusement, j'ai mis bien plus longtemps que ce que je pensais à le terminer. Sans que cette lecture ait été désagréable, le dernier tiers a été quelque peu laborieux tant je n'ai pas retrouvé les éléments qui démarraient bien dans le premier volume et qui n'ont pas été continués.
Karina s'enfuit, avec les uns puis avec les autres, la course poursuite n'en finit pas, les hésitations de Malik (qui n'en sont pas) aussi.
A un moment, je ne pouvais m'empêcher de relever des tournures de phrases très scolaires et téléphonées, qui manquaient cruellement de personnalité et de profondeur alors même qu'elles étaient censées décrire des tourments intérieurs.
La propension de Karina à ne pas voir sa soeur revenue telle qu'elle est mais à la rejeter en l'appelant "la liche" aurait pu être intéressante mais n'es tout simplement pas fondée ni expliquée, on doit l'avaler tel quel et tant pis si sa réaction ne nous paraît pas logique.
Les motivations de Farid (qui est à mon sens le personnage le plus intéressant, mais bon, j'ai un faible pour les méchants-qui-ne-le-sont-pas-car-c'est-juste-une-question-de-point-de-vue) sont heureusement abordées mais on n'en saisit pas toute la gravité ni à quel point cela est destructeur pour lui même. Encore une fois, un traitement trop simpliste et survolé.
Sans parler d'un personnage non-binaire qui arrive comme un cheveu sur la soupe, dont la nature aurait pu être très intéressante au niveau de la narration; mais qui au contraire a une description très lourde avec une écriture inclusive qui n'apporte strictement rien ni au récit ni à lui-même. L'occasion aurait pu être saisie d'en faire soit quelque chose d'intéressant (à relier à un vision non-européenne de la chose par exemple), soit de l'intégrer tout à fait normalement sans que le lecteur ressente cette lourdeur qui nous fait simplement dire que c'est là pour être dans la mouvance actuelle. C'est vraiment dommage.
En bref, je suis déçue de ce manque de continuité dans ce volume-ci pour l'ambiance et le folklore africain que j'avais entrevu dans le premier tome, et par le traitement des personnages qui ne prend pas en puissance et régresse même dans la suite du récit.
Karina s'enfuit, avec les uns puis avec les autres, la course poursuite n'en finit pas, les hésitations de Malik (qui n'en sont pas) aussi.
A un moment, je ne pouvais m'empêcher de relever des tournures de phrases très scolaires et téléphonées, qui manquaient cruellement de personnalité et de profondeur alors même qu'elles étaient censées décrire des tourments intérieurs.
La propension de Karina à ne pas voir sa soeur revenue telle qu'elle est mais à la rejeter en l'appelant "la liche" aurait pu être intéressante mais n'es tout simplement pas fondée ni expliquée, on doit l'avaler tel quel et tant pis si sa réaction ne nous paraît pas logique.
Les motivations de Farid (qui est à mon sens le personnage le plus intéressant, mais bon, j'ai un faible pour les méchants-qui-ne-le-sont-pas-car-c'est-juste-une-question-de-point-de-vue) sont heureusement abordées mais on n'en saisit pas toute la gravité ni à quel point cela est destructeur pour lui même. Encore une fois, un traitement trop simpliste et survolé.
Sans parler d'un personnage non-binaire qui arrive comme un cheveu sur la soupe, dont la nature aurait pu être très intéressante au niveau de la narration; mais qui au contraire a une description très lourde avec une écriture inclusive qui n'apporte strictement rien ni au récit ni à lui-même. L'occasion aurait pu être saisie d'en faire soit quelque chose d'intéressant (à relier à un vision non-européenne de la chose par exemple), soit de l'intégrer tout à fait normalement sans que le lecteur ressente cette lourdeur qui nous fait simplement dire que c'est là pour être dans la mouvance actuelle. C'est vraiment dommage.
En bref, je suis déçue de ce manque de continuité dans ce volume-ci pour l'ambiance et le folklore africain que j'avais entrevu dans le premier tome, et par le traitement des personnages qui ne prend pas en puissance et régresse même dans la suite du récit.
