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Critique de jostein


Lorsque la famille se fait arrêter, la mère s'inquiète pour son pain en train de cuire. le pain perdu. Mais c'est sans se douter de ce qui les attend. Ce doigt qui d'un mouvement à droite ou à gauche les conduit vers la mort ou vers les camps de travail. Dikte, séparée de sa mère, est conduite avec sa soeur Judit à Birkenau.

« La faim, les poux, la peur d'être sélectionnées, les maladies et les suicides contre le fil barbelé et électrifié nous occupaient l'esprit jour et nuit. »
Dans un récit dépouillé, l'auteur revit ce long chemin, cet enfer de Birkenau, Dachau, Bergen-Belsen jusqu'à l'arrivée des américains. Edith Bruck a la pudeur de ne pas s'appesantir sur l'horreur des camps. Mais elle en dit suffisamment pour comprendre l'errance de celle qui ne trouve plus sa place. Plus rien n'est possible dans le village dévasté de son enfance. Elle rejoint ses frère et soeurs en Israël, sans pouvoir s'y ancrer. le rêve d'une terre promise est parti en fumée.
Après plusieurs rencontres difficiles, elle suit une compagnie de ballet. C'est finalement en Italie qu'elle trouve la paix.
A quatre vingt-dix ans, alors que la vue et la mémoire commencent à défaillir, Edith Bruck ressent le besoin d'écrire le pain perdu. Pour témoigner une fois encore.

Le dernier chapitre est une lettre à Dieu. Un Dieu que sa mère invoquait pour tout et n'importe quoi. C'est une lettre de rage envers celui qui est resté sans réaction. Mais elle le remercie de pouvoir témoigner sans haine auprès des jeunes générations. Ce récit en est un exemple marquant.
Lien : https://surlaroutedejostein...
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