AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de celosie77


J'ai choisi ce livre dans la sélection masse critique de septembre parce que cela me semblait être une bonne histoire de politique fiction un peu grinçante et j'étais intriguée. Alors merci à Babélio et aux éditions du Cerf pour cet envoi.
L'histoire ce déroule en ce moment : dernier trimestre 2018, et déborde même un peu sur 2019, on est donc dans une légère anticipation, à la fois uchronie et parodie, on ne sait pas trop en fait car l'auteur semble hésiter entre différents genres.
Cette année, donc, ce ne seront pas les étudiants de l'ENA qui choisiront le nom de leur promotion, mais des personnalités qualifiées (PQ) triées sur le volet. Je pensais que cela serait le début de l'histoire, mais non, c'est TOUTE l'histoire ! Pour tenir un roman entier là-dessus, l'auteur multiplie les personnages et les formes : e-mails, tweets, rapports, journaux intimes, entretiens, articles... et l'ensemble est finalement assez vivant.
Il y a de nombreux jeux de mots avec les noms des personnalités, des partis et des mouvements, et on s'amuse à les démasquer, comme par exemple François-Henri Béroul, président du MOUDUCU (Mouvenment du Centre Unifié). L'auteur se moque gentiment de chacun en leur attribuant des choix de noms de promotions sensés refléter leurs goûts et leurs aspirations politiques. On voit par exemple Jacques Tongue proposer le nom de François Mitterand, ou Jean-Louis Mielanchant qui propose Hugo Chavez et Fidel Castro. On sent que l'auteur a pris beaucoup de plaisir à jouer avec les mots et avec les façons de parler de chacun, mais c'est tout de même un brin répétitif et pas assez corrosif à mon goût. J'attendais quelque chose de plus acide, de plus osé.
Au final c'est une sorte de survol de la vie politique et médiatique française à travers un certain nombre de figures emblématiques de tous horizons. Une lecture plutôt agréable qui fait sourire mais qui ne va pas assez loin. Critique ou parodie, l'auteur hésite mais ne va à fond dans aucun des deux et c'est bien dommage !

Commenter  J’apprécie          80



Ont apprécié cette critique (6)voir plus




{* *}